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Fernand WEBER. Biographie

Fernand WEBER
Fernand WEBER

Je me reconnais homme de contrastes, volontaire, sensible, amoureux de la vie et ouvert à autrui, doté d’un sens aigu de la justice, à l’origine de mes engagements professionnels et politiques d’avant-garde, de mes nombreuses activités associatives.
Issu d’une famille ouvrière pauvre, intègre, mais engoncée dans des pratiques religieuses rigides, résignée et fermée à la culture, je me suis vu, seul et solitaire, dans l’obligation de me fixer les premiers jalons d’un parcours incertain, en rupture avec mon milieu familial.

Né en 1930, la double reconversion en quatre ans du français à l’allemand et son inverse, m’avait lourdement handicapé.

Mon enfance fut triste, vouée au labeur, due de surcroît aux restrictions de tous ordres alourdie de souvenirs de la défaite, de l’occupation, des bombardements, des combats de la libération.

Je dois à ces événements l’éveil précoce de ma conscience au malheur et à la pitié, une maturation psychologique, d’officier de réserve, de Conseiller Général et de père de famille.

Je suis redevable à mon épouse Avril, Londonienne qui m’avait ouvert au cours d’un demi-siècle de vie commune et heureuse, le monde anglo-saxon, de m’avoir incité sur son lit d’agonisante (cancer généralisé) d’entamer une activité d’écriture. De là sont nés « Le fils ingrat » (2006), « Les beaux jours d’Avril » (2008), tous deux publiés aux Éditions de la Nuée-Bleue à Strasbourg.

Contact :

48 Rue Joseph Depierre
68700 CERNAY

Tél. : 03 89 75 54 04

Courriel : fernandweber68@orange.fr

« Les beaux jours d’Avril De Londres à l’Alsace, l’histoire d’un grand amour 1933-2005 ». Fernand WEBER

Les beaux jours d’Avril De Londres à l’Alsace, l’histoire d’un grand amour 1933-2005. Fernand WEBER
Les beaux jours d’Avril De Londres à l’Alsace, l’histoire d’un grand amour 1933-2005. Fernand WEBER

C’est l’histoire, belle et ordinaire, d’un grand amour. Une étudiante au pair anglaise, Avril, rencontre en France, après la guerre, un futur enseignant alsacien, Fernand. C’est le coup de foudre. Surmontant les difficultés du quotidien et de la grande histoire – le fiancé est appelé de longs mois en Algérie -, mais aussi la froideur méfiante de leurs familles, ils se marient sans un sou et s’installent à Cernay, petite cité industrielle près de Mulhouse. Avril, l’élégante Londonienne à la mémoire marquée par les terribles bombardements de la ville où elle a grandi, s’investit avec courage, grâce et liberté en Alsace, sa région d’adoption, au caractère aussi affirmé que le sien. Enseignante moderne, engagée avec enthousiasme dans la vie associative et politique, elle devient une figure locale appréciée. Passeuse de culture et de joie de vivre dans l’Alsace des années 1960 à 2000, son parcours attachant nous renvoie des images peu connues de la région qu’elle a tant aimée. Cette vie de générosité et d’amour est assombrie par la progression d’une terrible maladie qui vient peu à peu à bout de cette femme rayonnante.

Une leçon de vie, de bonheur et de courage, contée avec émotion et humour par celui qui fut son mari pendant près de cinquante ans.

Éditions de la Nuée Bleue

« Le maître d’école de Freundsdorf. Témoin et acteur de son temps 1938 – 1968  » Roman Fernand WEBER . Jérôme de Bentzinger Editeur. »

Fernand WEBER
Fernand WEBER

Barthélémy n’a pas connu ses parents. Son père disparut sous l’uniforme allemand en 1917 au chemin des Dames. Sa mère malade et très éprouvée meurt quelques jours après sa naissance. L’enfant est accueilli par Materne Sittinghausen, agriculteur et maire du village et de son épouse. Adopté par ce couple remarquable, il connaît une enfance heureuse qui lui ouvre l’accès à la culture et conforte son attachement au terroir.
Le sujet permet à Fernand Weber de revisiter une époque avec la signification particulière à une province frontalière marquée par les deux guerres. L’Alsace n’a pas oublié les tragédies de l’Histoire et les destins qui s’y sont joués. Brillant normalien, Barthélémy refuse un parcours universitaire et préfère instruire en école primaire. Le souhait se concrétise à Freundsdorf, trop tôt interrompu par le service militaire et la captivité comme soldat français en 1940. Beau garçon à la tignasse blonde et au regard bleu, l’Alsacien trilingue est envoyé six mois en recyclage (Umschullung) en Allemagne, en réalité une formation militaire déguisée et quitta ses camarades retenus des années durant dans les Oflags et les Stalags du Reich.
Difficile pour le jeune instituteur revenu à Freundsdorf d’appliquer en pleine période d’occupation ses méthodes pédagogiques et obligé de freiner son franc-parler pour ne pas choquer ses compatriotes et attirer les foudres des autorités…

« Londres brûle. De la désespérance à l’espoir ». Histoire / Politique. Fernand Weber. Editions Publibook.

Fernand Weber
Fernand Weber

La violence des bombardements, l’atmosphère d’épouvante et le désarroi des Londoniens sont décrits avec talent dans ce récit qui fait alterner rappels historiques et paroles de victimes. Introduits dans une classe de filles lors d’une attaque de la Luftwaffe, nous sommes alors frappés par l’horreur d’une guerre qui n’épargne personne, pas même les plus innocents. L’auteur, qui a recueilli des témoignages d’anglais et d’anglaises, dévoile non sans émotion une ville et des vies en ruines.
« Londres brûle » est un hommage au peuple anglais mais qui parlera à tous.
Le titre de cet ouvrage est sans équivoque : il nous est en effet présenté un Londres dévasté par les bombardements. L’auteur retrace les temps forts de cette période qui a mis a mal une partie de l’Europe tout en livrant une image de ce qu’on vécu les Londoniens, petits et grands. « Londres brûle » ou un ensemble de chroniques qui ne laissera pas le lecteur indifférent.

Fernand Weber est né en 1930 en Alsace. Successivement Instituteur, Professeur de Lettres modernes, Principal de collège, il était conseiller municipal , puis Conseiller Général du Haut Rhin.Envoyé en Algérie (1955 – 1957), il est aujourd’hui Officier de réserve.
A la retraite depuis 1992, il a publié six ouvrages dont « Le fils ingrat » aux éditions de La Nuée Bleue qui lui a valu en 2007 le prix de la Société des Écrivains d’Alsace, de Lorraine et du Territoire de Belfort.

« Elodie ou la femme remarquable ». Fernand WEBER

Elodie ou la femme remarquable. Fernand WEBER
Elodie ou la femme remarquable. Fernand WEBER

La soudaine disparition de la vieille dame affublée de toilettes extravagantes, aux manières insolites et au verbe provocateur ne passait pas inaperçue en ville. N’avait-elle pas été l’excellent professeur de lettres du collège local, partie trop tôt pour prendre la direction de l’usine textile de Mirancour laissée vacante par son père tragiquement disparu ?

De cette entreprise à l’agonie, elle fit un établissement modèle. Première femme élue conseiller général et maire d’une commune, elle ébranla l’univers machiste traditionnel. Bourreau de travail, elle défendait le principe de servir et non de se servir.

Lorsque l’heure de la retraite sonna, elle savait qu’elle serait oubliée, esseulée dans le manoir familial. Affaiblie, elle ne put résister quand on l‘admit en maison de retraite médicalisée. A la mort de son ami Adalbert, elle sombra dans un mutisme profond. On la trouva morte sur un banc public du parc municipal.

Mort naturelle ou assassinat perpétré par l’un des nombreux prétendants à sa fortune ?

« Le fils ingrat – Une jeunesse rebelle en Alsace 1935-1945 ». Fernand WEBER

Le fils ingrat - Une jeunesse rebelle en Alsace 1935-1945. Fernand WEBER
Le fils ingrat - Une jeunesse rebelle en Alsace 1935-1945. Fernand WEBER

Il aurait du aller à l’usine comme son père, mais il fit des études ; sa mère le poussa à entrer au Grand Séminaire, mais il s’en échappa et rompit avec son milieu. Héros de ce passionnant récit autobiographique, le Petit Joseph, né dans une famille modeste de l’Alsace des années 1930-1940, a tôt choisi la liberté, sa propre liberté, celle que l’on entrevoit dans ses rêves et que l’on conquiert à force de travail acharné.
Dans la petite cité ouvrière au cœur de la campagne alsacienne près de Sélestat, l’argent manquait cruellement, le chômage rôdait – et la guerre fit irruption, brisant nombre de destins. Après la lourde fatalité sociale pesant sur le fils d’ouvrier pauvre, la tragique violence de l’annexion et de l’embrigadement nazi fit prendre conscience au jeune Alsacien de la nécessité d’investir toute son énergie dans les études et dans un cheminement personnel. Mais ce choix dut se faire contre ses proches, notamment sa mère, éprise de docilité sociale et de stricte morale chrétienne : « Fils ingrat, tu seras le premier clou de mon cercueil ! », lui lança-t-elle un jour, désespérée.

Sur fond de bouleversement du monde ouvrier et paysan alsacien traditionnel, Fernand Weber nous livre un récit émouvant et plein d’humour, débordant d’espoir dans les forces de la vie et de la jeunesse. Il brosse le portrait sincère et savoureux d’une famille ordinaire et retrace avec un remarquable sens du détail le parcours, les doutes et les espoirs d’un jeune Alsacien épris de liberté – qui deviendra, après la guerre, un personnage public aussi engagé qu’attachant.

Éditions de la Nuée Bleue

« En quête de vérité ». Fernand WEBER

En quête de vérité. Fernand WEBER
En quête de vérité. Fernand WEBER

Dérouler sa vie comme un tapis.

Chose pas forcément aisée pour qui la démarche consiste à meubler l’espace des réminiscences de son vécu, à identifier les indices ayant contribué aux écueils inévitables, mais aussi à l’épanouissement de ses rêves et de ses espoirs.

En voulant échapper à son destin d’enfant pauvre, le petit Joachim nous entraîne dans le sillage de son parcours du combattant, dans la solitude obligée de tout chercheur de vérité, avec pour support la détermination de fuir le milieu familial ensevelisseur de son besoin irrépressible de connaissance et d’ouverture sur le monde. La quête de liberté était à ce prix.

C’est ainsi que l’enfance a servi de tapis volant à ce réfractaire en herbe, le déposant aux portes ouvertes sur la vie. Il découvrit que bien des larmes de révolte et d’impuissance ont contribué à la poursuite de sa quête de justice et de partage.

Éditions Bénévent

« Passerelle de l’espérance. » Fernand WEBER

Passerelle de l’espérance. Fernand WEBER
Passerelle de l’espérance. Fernand WEBER

Pologne, 1921. Térésa et Tadeusz se sont connus à Cracovie lors de leurs études. Après leur diplôme, Tadeusz est engagé par le comte Mieskoska pour administrer son domaine agricole en Voïvodie. Le comte et la comtesse accueillent chaleureusement le jeune couple, presque paternellement. Ils s’installent donc dans un magnifique pavillon près du château et en tant que régisseur Tadeusz offre à sa famille une vie bourgeoise. Mais il se retrouve confronté à de nombreux obstacles qui s’opposent à la mission confiée par le comte. La Pologne rurale de cette époque est encore très marquée par les différences entre les privilèges d’une aristocratie vieillissante et les rudes conditions de vie des moujiks. Le couple se heurte à la mentalité fermée du milieu rural qui les considère comme des nantis…

Cette saga passionnante met en scène l’histoire du peuple polonais à travers une famille, les Borowski-Wdowinski. La montée du nazisme en Europe de l’Est, la menace bolchévique et la guerre vont entraîner les protagonistes dans le tourbillon de l’Histoire. Une fresque pleine d’émotion, dans une langue riche et belle.

Fernand Weber vit dans le Haut-Rhin. Il a déjà publié deux romans aux Éditions de la Nuée Bleue, Les beaux jours d’Avril (2008) et Le fils ingrat (2006), pour lequel il a obtenu le Prix de la Société des écrivains d’Alsace, de Lorraine et du Territoire de Belfort.

Éditions Thélès

« Malbrough s’en va-t-en guerre Soldats du Djébel pendant la guerre d’Algérie-Tunisie (1955-1957). » Fernand WEBER

C’est un défi que Fernand Weber lance au temps en redonnant vie à des événements qui ne sont jamais résignés à déserter sa mémoire.

Avec une précision d’orfèvre, il retrace ce que fut la vie âpre et difficile des soldats du Djébel lors des affrontements en terre d’Algérie.

Et même si les années se chargent d’insensibiliser, de façon bien hypocrite souvent, les traces du vécu, il n’en demeure pas moins ce qui constitue la réalité profonde inscrite dans la trame de l’histoire. La nôtre… La leur.

Éditions l’Harmattan (Collection Rue des Écoles)