Expo Hapdaphaï et Laporte…à Lisle sur Tarn (81)

Du samedi 10 Mars au 29 Avril 2018, à l’Embarcadère.
Claude LAPORTE, nous invite avec ses œuvres et celles de son collègue HAPDAPHAï à nous mettre « en voyage ». Car peindre et voyager sont les deux grands moteurs de cette artiste, maintenant « revenue au village » (Lisle). C’est dans ses pérégrinations au Maroc, à la Réunion, à l’île de Pâques, en Martinique et ailleurs, que s’est développée un parti-pris artistique qui a amené les 2 artistes devenus amis à se trouver, à se reconnaître, à exposer ensemble enfin, en Martinique, au festival d’art contemporain du Marin, au « festival des sens » de Sainte Lucie. Ils ont appris au fil du temps à partager un monde onirique qui les relie et bref, suivi des chemins de recherche communs. La Polynésie, le Pacifique, l’art Maori, l’esprit des lieux, l’origine de l’homme, les hommes-oiseaux, des techniques variées allant du grattage à la superposition, au collage ou au pochoir et des couleurs profondes ou éclatantes sont au rendez-vous de ces deux « opus » qui se parlent et s’interpellent.

Vernissage le Samedi 10 Mars à partir de 18h00

Du soleil à travers les branches, des reflets de la végétation, de l’eau …. Ces paysages improbables nous ramènent à des émotions vraies, entre l’improbable et le réel.

L’ambiguïté d’une œuvre singulière, séduisante, terriblement ludique, bascule les notions convenues de tradition et de modernité pour être puissamment contemporaine

Le territoire est forcément politique, il comporte une idée de frontière, il renvoie à un groupe et à une occupation sociale… Le territoire est une affabulation, l’artiste un raconteur d’histoires… vraies, inventées, reconstituées… qu’importe ? Dans cette série sur chaque toile on retrouve le T du territoire, une sorte de phorie, où chaque homme serait un enfant dans les bras d’un géant, sortant de la terre, s’y enfonçant comme dans un marécage, toujours plus haut ? toujours plus loin… car si nos territoires globalisés sont désincarnés, le territoire d’Habdaphai s’inscrit sur le corps comme la mémoire.