« La révolution par l’hydrogène »…à Rabastens (81)

Dimanche 19 novembre 2017, à 16h. 30, salle occitane à la mairie, « Exposé participatif ».

Après la « démonstration » sur le pont, le 23 septembre 2017, pour « LES  DEPLACEMENTS DOUX », LA PASSERELLE AU DESSUS DU TARN, la SEPRA invite les personnes qui n’ont pas pu venir à l’exposé sur L’HYDROGENE tenu le vendredi 29 septembre au soir.

Il concerne encore les pollutions automobiles en ville : sonores, olfactives, les gaz à effet de serre … MAIS BIEN PLUS :

la révolution ! …par l’hydrogène ?

  • permettant l’abandon très rapide des énergies fossiles carbonées
  • nombreux exemples d’utilisation en cours
  • des applications locales possibles

avec Michel Mulliez, ancien chargé de recherches au C.N.R.S.

La révolution de l’hydrogène aura-t-elle lieu ? Alors que le prix du baril de pétrole s’envole, que la boulimie énergétique de la Chine et de l’Inde ne fait que croître, et que production et consommation de carburants fossiles menacent de plus en plus l’environnement, le monde entier mise sur l’hydrogène. Les États-Unis visent à «une économie hydrogène complète vers 2040». L’Islande veut devenir indépendante énergétiquement grâce à l’hydrogène et aux énergies renouvelables d’ici 2020. La France, qui s’y investit depuis 2005, en ferait un allié du nucléaire. La Chine produirait des véhicules à hydrogène dès 2009. Les constructeurs automobiles multiplient les prototypes, les multinationales de l’énergie investissent des centaines de millions d’euros par an. Transports, production d’électricité, industrie, électronique portable : l’hydrogène, nous promet-on, bouleversera nos modes de vie. Réputé inépuisable et «propre «, il permettrait de lutter contre le réchauffement climatique, et nous rendrait notre indépendance énergétique. Annonces sans lendemain ou amorce d’une nouvelle ère ? L’hydrogène offre-t-il une solution économique et écologique réaliste aux défis énergétiques mondiaux ? Industriels et gouvernants font-ils les bons choix ? A quand «l’économie-hydrogène» ? L’auteur, Stephen Boucher, co-dirige Notre Europe, think tank spécialisé dans les questions européennes fondé par Jacques Delors. Spécialiste des questions énergétiques, il a été conseiller auprès de la ministre belge des Transports, consultant en lobbying à Bruxelles et à Londres, et maître de conférences à Sciences-Po Paris. Le préfacier, Thierry Alleau, est président de l’Association française de l’hydrogène. Il était en charge des activités sur l’hydrogène et les piles à combustible au Commissariat à l’énergie atomique (CEA).Extrait du livre :Extrait :L’hydrogène est de ce fait un vecteur énergétique, contrairement aux énergies primaires provenant du soleil, du vent, des cours d’eau, du pétrole, du charbon, de l’uranium qui, elles, n’ont pas à être produites. Il est en cela comparable à l’électricité, mais avec l’avantage de pouvoir plus facilement se stocker. Mais pourquoi, se demandera-t-on, transformer des sources d’énergie directement utilisables pour produire de l’hydrogène qui sera plus tard converti de nouveau en énergie utilisable, avec des pertes de rendement à chaque étape ? Et pourquoi introduire un vecteur supplémentaire quand électricité et carburants issus des hydrocarbures sont répandus et satisfont quasi universellement nos besoins ? Ces questions sont au cœur des enjeux. Le choix de l’hydrogène, on le verra, ne se justifie pas toujours. Mais ses qualités laissent entrevoir la possibilité d’une «économie hydrogène» dans laquelle ce gaz ferait le lien de manière efficace entre des sources d’énergies primaires diverses et quasiment toutes les activités humaines. Il pourrait remplacer ou compléter des solutions existantes et apporter de nombreux bénéfices. Stephen BOUCHER

Information communiquée par SEPRA 81

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