De « Petite Plaisance » à « Age sans Frontière » … à Salvagnac (81)

A l’occasion des vœux traditionnels 2014, monsieur José-Luis FERNANDEZ, président « d’Age sans frontière » a présenté la toute nouvelle organisation dans laquelle s’inscrit la maison de retraite « Petite Plaisance » de Salvagnac.Dans un monde qui change, une adaptation est nécessaire pour relever les défis qui se présentent. Et cela est tout à fait vrai dans les métiers du médico-social.

Monsieur Fernandez identifie deux défis auxquels il convient de faire face :

  • économique et social
  • sociétal

Pour relever le premier, assurer la permanence des établissements associatifs, privés, à but non lucratif et maintenir leurs emplois, plusieurs solutions étaient envisageables. Après concertation avec l’ensemble des partenaires, salariés, résidents, administrateurs, directeurs et directrice, élus,..c’est le regroupement et la fusion qui a été choisi par quatre association :

  • Association de Notre Dame de Touscayrats, commune de Verdalle, bassin de santé du sud du Tarn (56 lits Ehpad + 8 lits maison partagée
  • Association des Ainés de Briatexte, bassin de santé de l’Ouest du Tarn (65 lits Ehpad)
  • La MAPAPS Salvagnac, bassin de santé du Nord du Tarn 82 lits Ehpad +33 handicapés vieillissants + 12 maisons partagée)
  • Association Age sans Frontière, (structures juridique support des maisons partagées).

Ainsi, au 1er janvier 2014 la situation est la suivante :

    sur le plan juridique, comptable et social une seule association,  un seul employeur « Ages sans Frontière », trois établissements :

    • à Briatexte, Maison de retraite de  Bellevue , son directeur Pascal LOUBET
    • à Touscayrats, Maison de retraite de Notre Dame, son directeur François ANCILOTTO
    • à Salvagnac, Maison de retraite Petite Plaisance, sa directrice, Josette ANCILOTTO.

    Chaque établissement conserve une certaine autonomie avec ses salariés, ses résidents.
    « Cette opération c’est NOTRE REPONSE au défi économique et social qui se présente à nous, c’est la garantie pour les 5 à 10 ans à venir du maintien de nos établissements dans un cadre associatif privé à but non lucratif, dans leurs territoires respectifs et la garantie de l’emploi pour leurs salariés»précise le Président Fernandez.
    Pour ce qui concerne le « défi sociétal », la réponse est résumé dans le nom de la nouvelle association , AGES SANS FRONTIÈRE :

    • sans frontière d’âges
    • sans frontière d’habitat
    • sans frontière de statut

    Dans la charte élaborée en commun au début de la réflexion pour ce rapprochement il est clairement annoncé :
    Offrir aux personnes âgées un parcours de vie évolutif sur nos territoires, en fonction de leur autonomie ou dépendance et adapté à leurs ressources financières.
    Faire de nos établissements des plateformes techniques, humaines, sociales, d’hébergement de soins, ouvertes sur le territoire pour aider les personnes âgées, fragilisées, vulnérables et/ou handicapées à bien vieillir dans des hébergements adaptés.

    Pour « Bien Vieillir » il faut que nous (la Société), soyons en capacité d’offrir aux personnes âgées plus ou moins autonome, peu dépendante, (classées Gir 6,5),   des habitats adaptés, hors institution, afin de maintenir leur autonomie le plus longtemps possible et prévenir la dépendance.
    Les intérêts sont multiples :

    • pour le résident, maintien de l’autonomie et d’une vie sociale minimale,
    • pour le résident et sa famille, dans certains cas la collectivité,  un coût d’hébergement inférieur de 30 à 40 % par rapport au prix de l’EPHAD
    • une économie d’argent public du fait d’une baisse de la consommation de médicaments,

    L’association a déjà commencé depuis quelques années avec la création des maisons partagées :

    Le regroupement donne plus de force et de moyens pour poursuivre dans cette direction et mener à bien des projets volontaires et innovants qui servent l’intérêt général…bien qu’ayant de la peine à trouver (pour l’instant?) leur place dans la réglementation administrative.
    D’un autre coté, il est nécessaire d’envisager des solutions pour pallier à la désertification médicale alors que le vieillissement de la population est un fait indéniable, l’offre de soins médicaux et para médicaux se réduit dans tous les territoires ruraux. Dans ces zones, les EHPAD doivent devenir des plateformes d’appui pour la prise en charge du parcours de vie de la personne âgée.
    Enfin, le Président Fernandez évoque la mise en place de la filière gériatrique avec l’Hôpital d’Albi/Gaillac, ainsi que les expériences de « Télémédecine » menées depuis Salvagnac.
    Et c’est avec enthousiasme qu’il termine son intervention : « Il faut innover, décloisonner. Défi économique et social : il y a des solution. Défi sociétal : bien vieillir dans nos territoires, il y a des solutions, pallier à la désertification médicale, il y a des solutions ! »

    Informations recueillies par O.P.I. le 16 janvier 2014

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