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« Sophie du Lévézou ». Jean DUPIN

Sophie du Lévézou. Jean DUPIN
Sophie du Lévézou. Jean DUPIN

Un haut plateau rude, le Lévézou, piqueté de fermes isolées et de peu de villages. Dans les années1960, en matière de soins, c’est une sorte de friche, courue par de rares médecins et quelques sœurs soignantes. La fatalité fait de Sophie, encore une enfant, une orpheline de mère.

Cette disparition prématurée et dramatique exalte son affection pour son père, qui pèsera toujours sur ses décisions, et fait naître en elle une vocation impérieuse : devenir infirmière à la campagne, avec la volonté de se dévouer totalement à ses patients. Diplômée brillamment, elle refuse la sécurité d’un emploi à l’hôpital pour une incessante présence au chevet des malades des fermes perdues, auxquelles on n’aboutit qu’au bout de routes risquées en hiver et de chemins cahoteux.

Mais dévouement ne signifie pas toujours gratitude. Sophie doit faire face aux exigences déraisonnables de certains, parfois jusqu’à l’épuisement et au découragement. Dans ce sacerdoce ingrat, Sophie s’attache : à Adrien, le petit diabétique courageux ; à Berthe, la vieille acariâtre, qui cache sous une lame du plancher de son inconfortable maison un lourd secret. Quand il se révélera, Sophie se trouvera devant un dilemme terrible, à la solution duquel on ne prépare pas dans les écoles d’infirmières. Avec lucidité et dans l’honneur, elle en assumera le fardeau, au tréfonds de sa conscience.

Dans cette disponibilité de jour et de nuit, que lui reste-t-il pour l’amitié envers Mathilde, son ancienne camarade, devenue son associée, et pour l’amour parfait dont elle rêve, quand elle oublie ses obligations quotidiennes ? Elle a connu Denis, au gré d’une rencontre de hasard, mais le couple subira bien des doutes et des algarades, le plus souvent provoquées par les exigences du métier de Sophie, avant que le miracle d’un enfant scelle pour toujours l’avenir.

Né en 1936, Jean Dupin continue de puiser son inspiration dans son terroir aveyronnais dont son cœur reste toujours enraciné. Son œuvre romanesque est de plus en plus appréciée par un public qui ne cesse de s’agrandir. Après « Une si belle revanche », il signe avec « Sophie du Lévézou » son onzième roman.

ISBN : 978-2-9550337-0-8

« Une si belle revanche ». Jean DUPIN

Jean DUPIN
Jean DUPIN

Dans les années 1950, une ferme retirée au bout d’un chemin en Aveyron : des traînées d’ombres sur les prés et le mûrissement tranquille des moissons. Pour Guillaume, c’était l’île heureuse de l’enfance. Puis viendrait pour lui son métier de paysan.
Mais la mort prématurée de son père brouille cet avenir tracé. Resté entre sa mère et sa grand-mère, il voit ces deux femmes s’épuiser à la tâche, tandis qu’un voisin avide leur destine ses mauvais coups pour accaparer les terres.
Guillaume souffre de cette peine des êtres qui lui sont les plus chers. Il se jure de lutter à son tour contre ce prédateur d’hectares et ce n’est qu’à regret qu’il entre au lycée, où il pensera sans cesse à sa famille. Mais Guillaume porte aussi en lui un secret douloureux que ses camarades, parfois impitoyables, transformeront en une dure épreuve.
Pourtant, une main secourable est tendue à Guillaume: celle d’un professeur de mathématiques profondément humain, qui en fera un adolescent épanoui en le traitant comme son propre fils.
Quand, des années plus tard, après des études supérieures brillantes et une carrière remarquable de chirurgien réputé, une décoration prestigieuse soulignera les mérites de l’homme mûr, le garçon malchanceux saura que sa vie a pris tout son sens.

Jean Dupin écrit ici le roman d’une génération entrainée par l’évolution du siècle des campagnes d’autrefois vers les villes. Son goût habituel de la précision et du concret des vies décrites vaut témoignage.
La littérature de Jean Dupin est de plus en plus appréciée par un public qui ne cesse de s »agrandir. Après »Pareloup Les souvenirs d’Augustin », il signe avec « Une si belle revanche » son dixième roman.

ISBN : 978-2-9523208-9-4 Prix : 15 € + 3,15€ frais de port

Ouvrage disponible auprès de l’auteur (dupin.jean@orange.fr ou 05 61 48 91 45) ou dans les boutiques suivantes
Espace Culturel Leclerc 12850 Onet le Château
Librairie Barthe 12200 Villefranche de Rouergue
Librairie Privat 31000 Toulouse
Maison du Livre 12000 Rodez
Maison de La Presse 12290 Pont de Salars

« Pareloup, les souvenirs d’Augustin ». Roman de Jean Dupin.

Jean DUPIN
Jean DUPIN

Combien de fois Augustin est-il venu là, dans cette anse abritée du lac de Pareloup, accompagné de l’enfant, sans rien lui révéler ? Ce matin, comme toujours, la surface de l’eau n’est qu’un immense miroir, scintillant au premier soleil. Mais, peut-être parce que le soir de sa vie devient plus pesant qu’à l’ordinaire, Augustin brise le miroir. Il parle en courtes phrases pudiques.
Il dit les vallées de bout du monde d’autrefois, qui se serraient autour de celle du Vioulou : les traînées d’ombres couchées sur les grands prés et les hameaux que la masse liquide a noyés. Il dit les mangeailles chaudes d’amitié d’Arvieu et des villages proches.
Soudain, sait-on encore quand, ce fut le barrage. Ce fut l’idée inconcevable d’abandonner les fermes, qui désempara les paysans, surtout les plus petits. Ils avaient cru le temps et leur pays immobiles. Ils pensaient que jamais les chemins ne verraient circuler d’autres hommes qu’eux et d’autres femmes que ces filles connues, qui faisaient des fermières simples et courageuses.
Et voici que débarquèrent les Italiens. Le Rital et ses semblables, des Calabrais, ardents au travail, aux luttes lors des grèves sur les chantiers. Parmi eux, Mario, séducteur, prêt à courir bien des risques jusqu’à l’accident.
Graziella attire les passions et la tendresse, malgré sa réserve. Devant sa beauté, les soupirants s’ingénient à lui promettre beaucoup. Bien plus qu’ils ne peuvent tenir… Qui en fera sa femme ? Un bellâtre, l’ingénieur en chef ou le Garrèl, dont les atouts paraissent bien minces ?
Quand, dans le silence de la petite anse, qu’avait troublé pendant un bref instant un hors-bord importun, émergent enfin les ultimes secrets oubliés sous le miroir du lac, les yeux de l’enfant brillent d’émotion et de fierté en regardant Augustin, son grand-père.
Pareloup, tout empreint de sincérité et de tendresse, avec la couleur de ses personnages, la surprise de ses rebondissements, représente sans nul doute l’un des meilleurs livres de Jean Dupin.

Toujours fidèle à son Aveyron natal, Jean Dupin signe ici son neuvième roman.

ISBN 978-2-9523208-8-7 – Prix : 15€

« D’amères vendanges ». Roman de Jean DUPIN

Jean Dupin
Jean Dupin

Irène Roussenac croit-elle à une magie des prénoms ? À la cadette qui lui naît avec des yeux du bleu le plus pur, elle donne celui de Bleuette. L’enfant, vive et attachante, devient une élève modèle, puis une collégienne prometteuse. Elle s’éveille aux douceurs de la camaraderie et bientôt à des émotions plus secrètes, dans lesquelles Jacques Delonnac, le fils unique du châtelain de Montessac, prend de plus en plus de place.
La vie quotidienne se peint de travaux, parfois durs, de joies simples, réchauffées par les plaisirs du bien manger et de l’amitié. Le vert opulent des tabacs, puis l’or des blés, le pourpre des vignes mûrissantes, enfin le brûlé des truffières marquent les saisons. Les fêtes villageoises, celles des noces, une visite impromptue aux Milandes, la belle maison de Joséphine Baker, qui reçoit les paysans en simple voisine, ponctuent d’éclats lumineux les années qui s’écoulent sereinement. S’ils oublient Léon Courtal, le régisseur odieux du château et quelques calamités, les métayers peuvent se sentir aussi heureux que des riches.
Mais, tout soudain, au milieu des vendanges joyeuses, le Destin s’intéresse à Montessac. Il frappe ces vies paysannes, il fond sur le cœur de Bleuette…
Infidèle à son Rouergue natal, le temps de ce portrait coloré des familles de métayers de l’ample vallée de la Dordogne, qu’il connaît bien, Jean Dupin y met l’attachement sensible à ses héros qui ont rendu si réalistes les pages de Vengeance à Escals ou de l’Enfant caché de la Malardie.

Une fois de plus, l’auteur a voulu satisfaire son goût pour l’écriture de terroir. Il signe ici son huitième roman.

« L’enfant caché de la Malardie ». Roman de Jean DUPIN

Jean DUPIN
Jean DUPIN

1950 : Le temps semble s’être arrêté sur les hauts plateaux du Lévézou en Rouergue.
A La Malardie, dont le sévère portail enferme la famille dans des conditions patriarcales, Roumières, le dur maître des lieux, régente les choses et les êtres : sa femme, les valets, l’aïeul veuf, à peine toléré.
A La Malardie, il y a la table des patrons et celle des domestiques. Lorsque François s’installe pour la première fois sur le banc à côté de ces derniers, le paysan ne lui cache pas qu’il ne doit pas espérer de douceur particulière, parce qu’il a à peine quatorze ans. D’ailleurs, Claudette qui glisse dans la cuisine presque invisible, n’est pas plus ménagée que lui, petite servante soumise à la fois aux cris de Roumières et à ceux de sa maîtresse.
Les deux adolescents, que leur commune fragilité pourrait rapprocher, se regardent en silence, mais sans jamais exprimer de sentiments confus, peut-être une attirance mutuelle.
Ce face-à-face étrange cessera dans la même réserve craintive le jour où François, excédé par les foucades de Roumières, s’en ira vers des maisons plus hospitalières. Puis, quand germeront en lui des ambitions d’homme, il gagnera Paris, armé d’un courage obstiné.
Bougnat, garçon de café, une belle réussite se profilera.
A La Malardie, d’incroyables événements surviennent. Claudette, si renfermée a commis le péché de chair. Et, fait aussi étonnant, ses maîtres la gardent ! Quant à l’enfant, nul ne sait où il se trouve, pas plus que la pécheresse n’avoue l’identité du père.
Le destin prend-il un malin plaisir à éloigner pour mieux unir ? François et Claudette se retrouvent, mûris par les épreuves. Ils ne repoussent plus les pulsions sourdes frémissant autrefois dans leurs regards par dessus la table des valets. Mais, lorsque Claudette enfin apaisée, révèlera son lourd secret à son compagnon, l’ombre de La Malardie ne sera pas tout à fait évanouie.

Au terme d’une carrière dans les Postes, Jean Dupin a voulu satisfaire une fois de plus son goût pour l’écriture de terroir.
Il signe ici son septième roman, toujours aussi fidèle à ses racines rouergates.

ISBN : 978-2-9523208-6-3 – Prix: 15€