Ciné Monclar en Janvier

A vos agendas ! Voilà le programme de Ciné Monclar pour le mois de Janvier 2011  !

  • Cinémonclar (82) - Vénus Noire
    Cinémonclar (82) - Vénus Noire

    Vénus noire

Mardi 4 à 21h
Réalisé par Abdellatif Kechiche
Avec Yahima Torres, André Jacobs, Olivier Gourmet,
Long-métrage français . Genre : Drame , Historique
Durée : 02h44min
Interdit aux moins de 12 ans

Paris, 1817, enceinte de l’Académie Royale de Médecine. « Je n’ai jamais vu de tête humaine plus semblable à celle des singes ». Face au moulage du corps de Saartjie Baartman, l’anatomiste Georges Cuvier est catégorique. Un parterre de distingués collègues applaudit la démonstration. Sept ans plus tôt, Saartjie, quittait l’Afrique du Sud avec son maître, Caezar, et livrait son corps en pâture au public londonien des foires aux monstres. Femme libre et entravée, elle était l’icône des bas-fonds, la « Vénus Hottentote » promise au mirage d’une ascension dorée…

Après d’infructueux castings à la recherche de l’interprète idéale de Saartjie, Abdellatif Kechiche s’est rappelé la rencontre d’une femme dans la rue, trois ans plus tôt. Il se souvient : « Yahima, je l’ai vue pour la première fois en 2005 (…). J’avais été saisi par sa présence et des traits qui m’ont fait immédiatement penser à Saartjie. » Il prend alors la décision de la recontacter pour lui faire passer des essais et se montre convaincu par la légèreté avec laquelle Yahima prend la vie : « J’ai compris que je pourrai la pousser loin dans l’émotion sans qu’elle en soit meurtrie. »

Charlie Hebdo : Film puissant et forcément peu aimable (…), « Vénus noire » trace un chemin hautement risqué et met notre regard à l’épreuve, l’épuise, d’une façon inédite et forcément dérangeante.

La Croix : un film d’une grande exigence sur l’histoire de la Vénus hottentote.

  • Cinémonclar (82) - Nostalgie de la Lumière
    Cinémonclar (82) - Nostalgie de la Lumière

    Nostalgie de la lumière

Mardi 11 à 21h
Réalisé par Patricio Guzmán
Avec Patricio Guzmán
Plus Long-métrage espagnol, allemand, français, chilien.
Genre : Documentaire
Durée : 01h30min

Au Chili, à trois mille mètres d’altitude, les astronomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d’Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu’elle permet de regarder jusqu’aux confins de l’univers. C’est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d’une probable vie extraterrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparu …
Sous son air de documentaire astrologique et métaphysique se cache une critique du régime d’Augusto Pinochet qui a laissé le Chili meurtri après sa chute. Un thème fort au centre de la filmographie du réalisateur.« En vérité, je ne voulais pas faire une « description du désert ». Je voulais trouver des éléments nouveaux pour reparler du passé. C’est ainsi que je me suis concentré sur les observatoires astronomiques. J’ai une passion pour l’astronomie depuis l’adolescence. »

Le Monde : Un film totalement inattendu, qui contourne le genre pour mieux le mener vers des sommets de poésie.

Les Inrockuptibles : Reliant ciel et terre, métaphysique et politique, histoire et géographie, intime et collectif, Guzmán invente le documentaire méditatif, dont la beauté surgit d’un agencement d’idées, d’images et de sons absolument inclassable.

  • Cinémonclar (82) - Raiponce
    Cinémonclar (82) - Raiponce

    Raiponce

Dimanche 16 à 16h
Réalisé par Byron Howard, Nathan Greno
Avec Mandy Moore, Zachary Levi, Donna Murphy
Long-métrage
Genre : Animation, Famille
Durée : 01h41min
Pour enfants à partir de 6 ans

Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage par Raiponce, une belle et téméraire jeune fille à l’impressionnante chevelure de 20 mètres de long, gardée prisonnière par Mère Gothel. L’étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années. Elle passe alors un accord avec le séduisant brigand… C’est le début d’une aventure délirante bourrée d’action, d’humour et d’émotion…

Créer et animer l’interminable chevelure de Raiponce représentait un véritable défi. L’équipe chargée de l’animation a dû développer un nouveau logiciel, et de nouvelles techniques. Ils sont allés jusqu’à simuler manuellement les mouvements de chevelure de la princesse grâce à 147 tubes, pour un rendu final de 140 000 cheveux différents.

Première : Le petit miracle du film, un des meilleurs Disney depuis La Belle et la Bête, c’est que l’ironie postmoderne qui irrigue dialogues et situations n’empêche pas l’émotion d’affleurer. Il y a quelque chose de profondément touchant dans le spectacle de cette enfant sauvage qui, élevée dans la terreur de l’extérieur, pose sur toute chose un regard neuf. Le message est clair : n’écoutez pas vos parents, allez voir le monde et faites-vous votre propre idée. Pour un Disney, c’est gonflé.

Paris-Match : « Raiponce  » allie le meilleur des ¬studios à la technologie moderne.

  • Cinémonclar (82) - Rubber
    Cinémonclar (82) - Rubber

    Rubber

Mardi 18 à 21h
Réalisé par Quentin Dupieux
Avec Stephen Spinella, Roxane Mesquida, Jack Plotnick
Plus Long-métrage français.
Genre : Comédie, Épouvante-horreur
Durée : 01h25min

Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d’un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence.

Le seul personnage sur lequel le réalisateur a voulu développer la notion de sentiments est bien évidemment (!) celui du pneu. Il fallait réussir à se projeter dans l’esprit du pneu, d’où par exemple le moment où il se regarde dans le miroir: « Donner une personnalité à ce pneu était primordial » , explique-t-il. L’origine de ce plan était d’abord de montrer le moment où il découvrait son aspect physique, mais Dupieux a ensuite décidé d’en faire plus. De lui donner une identité: »Au montage, quand je suis arrivé à cette scène, l’idée qu’il se remémore son passé et remonte le fil de son existence s’est imposée comme une évidence ».

Les Cahiers du Cinéma : Il faut un certain culot, aujourd’hui, en France, où la fabrication des films est saturée d’exigences de justifications (psychologiques, réalistes, sociales, etc.), pour oser s’aventurer sur le terrain de la pure croyance poétique comme le fait « Rubber ».

Première : Il ne faut surtout pas chercher dans Rubber des réponses aux questions que d’ailleurs personne ne se pose. Rubber est un OVNI, une expérience à savourer. Déjà un film culte.

  • Cinémonclar (82) - Potiche
    Cinémonclar (82) - Potiche

    Potiche

Mardi 25 à 21h
Réalisé par François Ozon
Avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini
Plus Long-métrage français.
Comédie Durée : 01h43min

En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche. À la suite d’une grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action. Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique…

François Ozon, sur son travail de réalisation : « Depuis longtemps, je voulais faire un film sur la position des femmes dans la société et en politique. Quand j’ai découvert la pièce Potiche de Barillet et Grédy, il y a une dizaine d’années, j’ai tout de suite pensé qu’il y avait un formidable matériau pour un film. Mais il m’a fallu beaucoup de temps pour me l’approprier, pour savoir comment l’adapter et la moderniser. »

Marianne : Outre ses qualités de bonne et salubre comédie, la valeur ajoutée de « Potiche » réside dans le parfum de nostalgie à la fois intense et léger que le film dégage.

Libération : Si cette « Potiche » tient plutôt fièrement debout, on le doit au meilleur talent d’Ozon, toujours aussi judicieux et précis quand il s’agit de choisir et diriger des acteurs.

  • Le nom des gens

Mardi 1 à 21h

Les bénévoles de Ciné Monclar vous souhaite un joyeux noël et de bonnes fêtes de fin d’année !

Communiqué de CinéMonclar


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