Ciné Monclar en Mars 2011

A vos agendas ! Voilà le programme de Ciné Monclar pour le mois de Mars 2011  !

  • CinéMonclar - Inside Job
    CinéMonclar - Inside Job

    Inside Job

Mardi 1er à 21h
Réalisé par Charles Ferguson
Avec Matt Damon, Christine Lagarde, Dominique Strauss-Khan
Long-métrage américain
Genre : Documentaire
Durée : 2h00min
VO

La dépression mondiale, dont le coût s’élève à plus de 20 000 milliards de dollars, a engendré pour des millions de personnes la perte de leur emploi et leur maison. Au travers d’enquêtes approfondies et d’entretiens avec des acteurs majeurs de la finance, des hommes politiques et des journalistes, le film retrace l’émergence d’une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire. Narré par l’acteur oscarisé Matt Damon, le film a été tourné entre les Etats-Unis, l’Islande, l’Angleterre, la France, Singapour et la Chine.
Inside job a été tourné dans les places fortes financières que comprennent les États-Unis, l’Islande, l’Angleterre, la France, Singapour, et en Chine. Inside job se traduit littéralement par « un crime commis de l’intérieur », un crime commis par une taupe, un infiltré. Charles Ferguson est un réalisateur de documentaires ancrés dans l’actualité. Son précédent film intitulé Irak, de la dictature au chaos (2007) évoquait l’occupation américaine de l’Irak.

Les Cahiers du Cinéma : Les réalisateurs de « Saw », « Paranormal Activity » et « Human Centipede » peuvent aller se coucher : le film le plus terrifiant de l’année s’appelle « Inside Job ».

Télérama : On suit « Inside Job » comme un thriller. Nerveux, vif. Vu l’aridité et la complexité du sujet, c’est une performance.

  • Pas de film

Mardi 8

  • CinéMonclar - Arrietty
    CinéMonclar - Arrietty

    Arrietty Le petit monde des chapardeurs

Dimanche 13 à 16h
Réalisé par Hiromasa Yonebayashi
Avec Mirai Shida, Ryunosuke Kamiki, Kirin Kiki
Genre : Animation, Fantastique
Durée : 01h34min

Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs.
Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vus par les humains sous peine d’être obligés de déménager et de perdre cet univers miniature fascinant fait d’objets détournés.
Arrietty sait tout cela. Pourtant, lorsqu’un jeune garçon, Sho, arrive à la maison pour se reposer avant une grave opération, elle sent que tout sera différent. Entre la jeune fille et celui qu’elle voit comme un géant, commence une aventure et une amitié que personne ne pourra oublier…
Hayao Miyazaki a décidé de mettre le film en chantier en 2008, car pour lui, l’histoire d’Arrietty s’accordait bien au contexte économique. Il a ainsi déclaré : « (…) l’ère de la consommation de masse approche de sa fin. Nous sommes dans une très mauvaise situation économique et l’idée d’emprunter plutôt que d’acheter illustre parfaitement la direction générale que prennent les choses. »

Le Monde : « Arrietty » reste de bout en bout un enchantement.

Le Parisien : Animateur chevronné du Studio Ghibli, Hiromasa Yonebayashi signe un premier film enchanteur où chaque sortie d’Arrietty, filmée à son échelle, vire à l’aventure extraordinaire. Du jardin à la maison de poupées, les images sont d’une telle beauté que l’on voudrait y vivre !

  • CinéMonclar - Rien à Déclarer
    CinéMonclar - Rien à Déclarer

    Rien à déclarer

Mardi 15 à 14h
Mardi 15 à 21h
Réalisé par Dany Boon
Avec Benoît Poelvoorde, Dany Boon, Julie Bernard
Genre : Comédie
Durée : 01h48min

1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique. Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge. Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa sœur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde

Cette nouvelle comédie est également l’occasion pour Dany Boon d’aborder un sujet sensible de façon détournée, celui du racisme. « Avec « Rien à déclarer », j’ai (…) voulu imaginer une comédie qui permettrait d’aller très loin dans le racisme sans le moindre malaise. Puisque les Français et les Belges sont des cousins, la francophobie de Ruben Vandevoorde peut sonner réaliste, faire rire et réfléchir. On peut dire beaucoup de choses sur le patriotisme ou le racisme en agissant, ainsi, par ricochet. Il suffit de remplacer, dans la bouche de Ruben, le mot «français» par «arabe», «juif» ou «noir» et la dimension devient soudain différente, » explique le réalisateur.

Première : Visuellement plus ambitieux que les « Ch’tis » (…), « Rien à déclarer » témoigne d’un indiscutable savoir-faire comique.

StudioCinéLive : (…) Et, surtout, une sincérité, bien loin du populisme et bien loin, également, d’une prétention auteuriste française qui regarde l’herbe pousser pour éviter de faire des vagues.

  • CinéMonclar - Les Chemins de la Liberté
    CinéMonclar - Les Chemins de la Liberté

    Les chemins de la liberté

Mardi 22 à 21h
Réalisé par Peter Weir
Avec Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan
Titre original : The Way Back
Genre : Aventure, Drame
Durée : 02h14min

En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien. Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…
Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine. Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde – alors sous contrôle anglais – est le but ultime. Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…

« Le tournage de ce film fut une aventure en soi. J’ai l’impression que tout ce que j’ai pu faire avant n’a fait que me préparer à cette histoire et à cette fresque humaine inspirée d’une histoire vraie, » raconte Peter Weir, qui sait de quoi il parle, car six fois nommé à l’Oscar, le cinéaste a notamment réalisé The Truman Show ou encore Master & Commander.

Le Point : Malgré certains temps faibles, ces « Chemins », qui mènent quelque part, trouvent, surtout dans la seconde partie, son rythme et un souffle épique, curieusement serein, qui confine parfois au sublime.

Positif : Comme à son habitude, Peter Weir élabore un réalisme historique dénudé de sensationnalisme.

CinéMonclar - Même la pluie
CinéMonclar - Même la pluie
  • Même la pluie

Mardi 28 à 21h
Réalisé par Icíar Bollaín
Avec Gael García Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduviri
Long-métrage français, mexicain, espagnol.
Genre : Drame, Historique
Durée : 01h43min

Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d’un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l’un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l’accès à l’eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d’un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.

Le film s’inspire des événements qui ont débuté en 1999 à Cochabamba, une des principales villes de l’Altiplano bolivien, et qui ont opposé le peuple au candidat Aguas de Turani à qui fut concédée l’eau de la ville. En Avril 2000, éclate une véritable guerre de l’eau: des barricades quadrillent la ville, le président bolivien déclare l’état d’urgence, un jeune homme tombe sous les balles des forces de l’ordre. Au terme des protestations, la rue obtient gain de cause : le service d’eau de la ville, privatisé quelques mois plus tôt, repasse dans le domaine public et l’augmentation de tarif est annulée. La légende de la guerre de l’eau de Cochabamba est née. Oscar Olivera en a été l’un des leaders.

TéléCinéObs : Epique, caustique et d’une rare poésie, (…) c’est une des formidables surprises de ce début d’année.

Elle : L’ombre du « Fitzcarraldo » de Werner Herzog plane et c’est une belle leçon d’humanité qui triomphe.

Communiqué de CinéMonclar

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