Ciné Monclar en Mars 2013

A vos agendas ! Voilà le programme de Ciné Monclar pour le mois de Mars 2013.

Le jour des corneilles
Le jour des corneilles
  • Le jour des corneilles

Dimanche 3 à 16h
Réalisé par Jean-Christophe Dessaint
Avec Jean Reno, Lorànt Deutsch, Isabelle Carré
Durée : 1h36

Le fils Courge vit au cœur de la forêt, élevé par son père, un colosse tyrannique qui y règne en maître et lui interdit d’en sortir. Ignorant tout de la société des hommes, le garçon grandit en sauvage, avec pour seuls compagnons les fantômes placides qui hantent la forêt. Jusqu’au jour où il sera obligé de se rendre au village le plus proche et fera la rencontre de la jeune Manon…

Dans le film, le fils Courge rencontre une corneille dont il prend soin. L’oiseau, qui fait partie de la famille des corvidés, apprend deux mots, ce qui lui permet de communiquer avec l’enfant ! Cette faculté (limitée) est véritablement inhérente à tous les oiseaux de l’espèce ! Par ailleurs, si ces oiseaux sont souvent associés au malheur, dans le film, corneilles et corbeaux feront démentir leur réputation puisqu’ils contribueront au bonheur retrouvé du père Courge et de son fils.

Aujourd’hui : Voilà l’une des plus belles réussites dans le domaine de l’animation française.

Thérèse Desqueyroux
Thérèse Desqueyroux
  • Thérèse Desqueyroux

Mardi 5 à 21h
Réalisé par Claude Miller
Avec Audrey Tautou, Gilles Lellouche, Anaïs Demoustier
Durée : 1h50

Dans les Landes, on arrange les mariages pour réunir les terrains et allier les familles. Thérèse Larroque devient Madame Desqueyroux ; mais cette jeune femme aux idées avant-gardistes ne respecte pas les conventions ancrées dans la région. Pour se libérer du destin qu’on lui impose, elle tentera tout pour vivre pleinement sa vie…

Claude Miller admet préférer filmer les femmes ; c’est une des raisons qui expliquent pourquoi le metteur en scène a voulu adapter Thèrèse Desqueyroux : « J’ai beaucoup plus de plaisir dès qu’une femme est sur le plateau. Ça me rappelle une phrase de Céline dans « Mort à crédit ». Ferdinand Bardamu rencontre un vieux copain qu’il n’a pas vu depuis des années, et lui dit : « Mais t’as l’air tout triste. Pourquoi ? » Et l’autre répond : « J’étais dans le métro, je suis triste parce qu’il n’y a aucune femme dans le métro. Je suis un peu comme ça. Je suis triste quand il n’y a pas de femme dans le métro » », illustre le réalisateur.

L’Humanité : Un grand livre a donné un beau film.

Devdas
Devdas
  • Devdas

Mardi 12 à 21h
Réalisé par Sanjay Leela Bhansali
Avec Shah Rukh Khan, Aishwarya Rai, Jackie Shroff
Durée : 3h00
VO

Devdas, le fils d’un riche propriétaire, et Paro, la fille d’un modeste voisin, s’aiment passionnément. Malheureusement, le père de Devdas n’accepte pas l’entrée de Parvati dans sa famille en raison des différences de classe sociale.
Paro va alors épouser contre son gré un propriétaire plus âgé qu’elle, et Devdas, parti à Calcutta, sombre dans l’alcoolisme…

Pour de nombreux spécialistes, Devdas est devenu « un point de référence mythologique pour le cinéma hindi ».


Le Point : Voilà un produit très haut de gamme qui procure trois heures de plaisir rare, comme au bon vieux temps des comédies musicales de la MGM.
(Critique presse unanime)


Renoir
Renoir
  • Renoir

Mardi 19 à 21h
Réalisé par Gilles Bourdos
Avec Michel Bouquet, Christa Theret, Vincent Rottiers
Durée : 1h41

1915. Sur la Côte d’Azur. Au crépuscule de sa vie, Auguste Renoir est éprouvé par la perte de son épouse, les douleurs du grand âge, et les mauvaises nouvelles venues du front : son fils Jean est blessé… Mais une jeune fille, Andrée, apparue dans sa vie comme un miracle, va insuffler au vieil homme une énergie qu’il n’attendait plus.
Lorsque Jean, revenu blessé de la guerre, vient passer sa convalescence dans la maison familiale, il découvre à son tour, fasciné, celle qui est devenue l’astre roux de la galaxie Renoir.

Pour comprendre qui était Pierre-Auguste Renoir, l’acteur Michel Bouquet a lu plusieurs fois le livre « Pierre-Auguste Renoir, mon père » écrit par Jean Renoir ce qui lui a donné l’impression de ne pas trahir le peintre : « Je me suis senti accompagné par l’être qu’il était », explique l’acteur

Elle : Vincent Rottiers en fils et futur grand cinéaste fait le poids face à un Michel Bouquet formidable en génie de la peinture. Du beau travail d’acteurs.

De l’autre côté du Périph
De l’autre côté du Périph
  • De l’autre côté du Périph

Mardi 26 à 21h
Réalisé par David Charhon
Avec Omar Sy, Laurent Lafitte, Sabrina Ouazani
Durée : 1h36

Un matin à l’aube dans une cité de Bobigny, près d’un vieux tripot clandestin, est retrouvé le corps sans vie de Eponine Chaligny, femme du très influent Jean-Éric Chaligny, premier patron de France, au centre d’un climat social extrême qui secoue la France depuis quelques semaines. Ce matin-là deux mondes radicalement opposés vont alors se croiser : Ousmane Diakité, policier de la section financière de Bobigny et François Monge, capitaine de la fameuse police criminelle de Paris. Leur enquête va les emmener d’un côté à Paris et son syndicat patronal, de l’autre en banlieue de Bobigny et ses affaires clandestines. Tour à tour, de l’autre côté du périph.

Dès l’écriture du scénario, le réalisateur désirait s’amuser avec les idées préconçues que l’on pourrait avoir sur les deux personnages principaux : « Avec le pitch de départ, on avait tout pour être dans le cliché. Un jeune de banlieue qui s’y connaît face à un mec hyper strict de Paris (…). Ousmane n’est pas un mec cool de banlieue, il était même le souffre-douleur de sa cité. François n’est pas non plus un mec rigide, c’est un chaud lapin qui ne pense qu’à se taper des nanas… », précise David Charhon.

Le Journal du Dimanche : Dans cette comédie policière façon « L’arme fatale », David Charhon évite les clichés sur la banlieue et égratigne au passage les magouilles du grand capital.

Le Tableau
Le Tableau
  • Le tableau

Dimanche 31 à 16h
Réalisé par Jean-François Laguionie
Avec Jessica Monceau, Adrien Larmande, Thierry Jahn
Durée : 1h16

Un château, des jardins fleuris, une forêt menaçante, voilà ce qu’un Peintre, pour des raisons mystérieuses, a laissé inachevé. Dans ce tableau vivent trois sortes de personnages : les Toupins qui sont entièrement peints, les Pafinis auxquels il manque quelques couleurs et les Reufs qui ne sont que des esquisses. S’estimant supérieurs, les Toupins prennent le pouvoir, chassent les Pafinis du château et asservissent les Reufs. Persuadés que seul le Peintre peut ramener l’harmonie en finissant le tableau, Ramo, Lola et Plume décident de partir à sa recherche.

Avec la hiérarchie de pouvoir entre ses personnages, Le Tableau s’affiche comme une métaphore de l’enfance. Après tout, le rapport entre les êtres « pas encore terminés » et ceux « pleinement dessinés » évoque la relation entre enfants et adultes, ces derniers estimant avoir un savoir plus développé que les premiers…

Première : Utilisant les toiles comme terrain d’aventures, « Le Tableau » invite les plus jeunes au-delà de la représentation pure et simple. Rien que pour cela, la découverte de cette merveille s’avère indispensable.


Alceste à bicyclette
Alceste à bicyclette
  • Alceste à bicyclette

Mardi 2 Avril à 21h
Réalisé par Philippe Le Guay
Avec Fabrice Luchini, Lambert Wilson, Maya Sansa
Durée : 1h44

Marianne : Tout sonne juste, on s’amuse beaucoup, (…) on est ému par deux interprètes hors pair, nous faisant à chaque instant partager la jubilation intense que leur apportent leurs rôles.

Communiqué des Amis du Cinéma

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Champ anti robots

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.