21e Journée internationale des Femmes… à Gaillac (81)

Samedi 9 mars 2024 à 14h30, Maison Dom Vayssette

Geneviève Dreyfus-Armand

Organisé par Camp de Brens : histoire et mémoires | Entrée libre • Libre participation aux frais de l’association

  • À partir de 14h30 : visite de la nouvelle exposition Histoire et mémoires du camp de Brens
  • 15h : lecture sur les thématiques de la manifestation par les Amis de la poésie
  • À 15h45 : conférence de l’historienne Geneviève Dreyfus-Armand : 1939-1944, femmes réfugiées, entre internement, transferts et déportation, l’exemple des camps de Septfonds et de Rivesaltes

Sans prétendre brosser un tableau général de la situation des femmes réfugiées en France pendant les six années allant du début de l’année 1939 à la fin de 1944, la conférence prévue le 9 mars prochain tentera – au travers de deux exemples de camps d’internement ou de « regroupement familial » – d’évoquer les destins collectifs et individuels des femmes assignées administrativement à résider dans deux lieux précis de privation de liberté. Ces lieux sont, d’une part, le camp de Septfonds, ouvert en mars 1939 dans cette petite ville de Tarn-et-Garonne, non loin de Montauban, pour rassembler des républicains espagnols exilés et, d’autre part, le camp de Rivesaltes, ouvert en janvier 1941 dans les Pyrénées-Orientales pour des familles étrangères, espagnoles ou juives, et des Tsiganes français. Geneviève Dreyfus-Armand

  • Vers 17h15 : pause, dédicaces de livres de la conférencière, visite des stands (librairie et association) et de l’exposition
  • Vers 17h45 : projection-débat du film La Passagère du réalisateur Andrzej Munk
    Adapté d’un texte autobiographique de Zofia Posmysz, rescapée d’Auschwitz et de Ravensbrück, La Passagère constitue l’un des témoignages cinématographiques les plus forts sur l’enfer concentrationnaire et la banalité du mal. Son réalisateur Andrzej Munk, ancien résistant juif de Cracovie, décéda dans un accident de voiture avant la fin du tournage. Cela aurait pu porter un coup fatal à cette œuvre ou en amoindrir la force ou le propos. Cependant des amis et collaborateurs du cinéaste, dont le réalisateur Witold Lesiewicz, prirent le parti de finaliser cette histoire en ajoutant à la partie filmée par Munk des photos de la partie se passant lors d’une croisière, après la guerre, quand une ancienne gardienne SS à Auschwitz Liza pense reconnaître une ancienne déportée Marta. Cette partie statique, accompagnée d’une voix off, donne beaucoup de force, d’intensité et de mystère à cette histoire d’une grande puissance qui ne sombre jamais dans le manichéisme.
  • 19h15 : apéritif offert par la municipalité

Maison Dom Vayssette • 3 rue Cavaillé-Coll • 81600 Gaillac

Information communiquée par Rémi DEMONSANT

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