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« Apocalypse de la Terre d’Oc » Gérard VEYRIES

Gérard VEYRIES
Gérard VEYRIES

L’hérésie albigeoise ainsi que la société méridionale ont été victimes d’une « alliance » des papes et des Capétiens, qui s’inscrit dans l’histoire de la Terre d’oc en lettres de feu et de sang.
Au XIIIe siècle, la cour des comtes de Toulouse est trop en avance sur son temps, Raimond VI est un modèle de tolérance envers les dissidents à l’orthodoxie romaine. Cette cour est également culturelle, puisqu’elle accueille les troubadours les plus brillants.
La tragédie de la disparition des hérétiques suscite de tous temps un sentiment de révolte, et leurs causes ne peuvent attirer que sympathie, respect et pourquoi pas admiration !
Pour honorer ces persécutés cathares ainsi que leurs protecteurs « tolérants » (seigneurs, chevaliers, nobles, bourgeois …) tous devenus faidits lors des événements des croisades, on ne doit pas recourir aux amalgames, puisque la vérité est le plus bel hommage que les historiens offrent à des martyrs qui ont consacré leur vie au dogme d’une spiritualité dissidente.
L’apocalypse du grec apokalupsis est le but de cet ouvrage c’est-à-dire révéler, dévoiler, soulever le voile sur l’enfer de la Terre d’oc. Aussi, les Méridionaux n’ont plus le choix, ils doivent combattre ou se soumettre. En fait, cette tragédie albigeoise ne se terminera qu’en 1229 par le Traité de paix de Paris. Par la suite, l’Inquisition va étendre sa toile pour la poursuite des hérétiques et les États toulousains perdront leur entité au profit de l’hégémonie capétienne.

Symbolisation de la couverture

Photographie de Christian Douillet. Fresque du célèbre peintre Jean-Paul Laurens (°1838)-(+1921), natif du Lauragais. Plafond de la Salle des Illustres, mairie de Toulouse.

La couverture symbolise la mort devant Toulouse de Simon IV de Montfort, représenté par un lion, armoirie de la famille.
L’agneau représente traditionnellement la ville de Toulouse : on le retrouve au revers du sceau des capitouls appendu à une lettre de Pierre II, roi d’Aragon de 1211.
Quant à la lance qui frappe mortellement le lion, elle représente la victoire de la ville sur le chef temporel de la croisade lors du troisième siège de Toulouse en 1218, devant la porte Montoulieu.

Logo du site personnel de l’auteur, se référer à la fin de l’ouvrage.

Composition et mise en page par l’auteur