En Mai 2009, les agriculteurs ont protégé leurs colzas contre les maladies avec une pulvérisation par hélicoptère.
Avec ce mode d’application, il n’y a pas d’écrasement des plantes ni de dérives, comparé aux anciens atomiseurs soufflant à des centaines de mètres. A ce titre, l’hélicoptère est équipé d’un GPS qui permet de le guider, de gérer au mieux la trajectoire des produits et de pouvoir respecter une distance de 50 m par rapport aux habitations.
Toute l’opération est réalisée dans les normes en respectant la procédure suivante :
- avant d’entamer une campagne, les techniciens de la Coopérative de Blé valident avec les agriculteurs et l’Organisme de Protection des végétaux, les parcelles agricoles qui seront concernées par cette application.
Il faut savoir que ces traitements sont nécessaires pour combattre les maladies et sont appliqués uniquement sur les parcelles qui en ont besoin. Aujourd’hui, vu le faible revenu dégagé à l’hectare, les agriculteurs sont obligés d’intervenir uniquement quand la culture le nécessite.
- En principe, quelques jours avant de commencer cette campagne, les agriculteurs avertissent leurs voisins sur cette opération : passage de l’hélicoptère, bruit et odeur liée à un produit à base de résine de pin qui permet de mieux fixer les gouttelettes sur les feuilles.
Lors de la dernière campagne, un agriculteur a oublié de prévenir ses voisins ; certains, ont donc été surpris par l’intervention de l’hélicoptère.
- Enfin, le jour du traitement, un inspecteur de la Protection des Végétaux était bien présent afin de valider les conditions d’hygrométrie, de s’assurer qu’il n’y avait pas de vent pour éviter des éventuelles dérives et de valider que tous les produits appliqués possédaient bien une homologation sur cette culture.
Les agriculteurs prennent de plus en plus conscience des problématiques environnementales. A ce sujet, la Coopérative de Blé joue un rôle prépondérant pour apporter des conseils à ces adhérents relatifs à l’énergie, la fertilisation, la réduction des intrants phytosanitaires en conformité avec le plan Ecophyto 2018, avec notamment l’implantation de nouvelles cultures de lin, luzerne, switchgrass, cynara, plantes fourragères qui contribuent à répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement en permettant de diminuer les quantités de traitement.
Signé : Les agriculteurs qui souhaitent continuer à faire leur métier.
Finalement cela parait beaucoup plus « sécuritaire » et encadré que le traitement « terrien » avec tracteur et rampe…
quel que soit le moyen, c’est toujours au détriment de quelqu’un. Je connais des gens qu’on avait OUBLIE de prévenir alors que le monsieur était malade de l’amiante. Malgré les 50 mètres, je vous laisse imaginer le résultat.