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Actualités Littéraires, Activités Occitanes & Echanges Internationaux

Gérard VEYRIES – Biographie Bibliographie

Gérard Veyriès
Gérard Veyriès

Gérard Veyriès est natif de la bastide du XIIIe siècle de Lisle-sur-Tarn, qui se trouve sur l’axe géographique Albi-Toulouse, plus précisément entre Gaillac et Rabastens… Dans son activité professionnelle, il a été employé à la Délégation générale de l’armement en qualité de technicien de laboratoire en mesures physiques.

Issu d’une ancienne famille de « bâtisseurs », l’auteur est passionné de généalogie, d’histoire, notamment d’histoire locale et régionale. Ce passe temps favori agrémente sa retraite et lui permet de retrouver ses racines occitanes.

Le but de ses écrits est tout simplement de « nourrir » les jeunes générations, d’être au service des étudiants et de ses fidèles lecteurs. Puisque ne rien savoir de ce qui s’est passé avant notre génération, fait de nous des enfants irresponsables ! Aussi mettons-nous en mémoire l’adage suivant : « Apprends du passé, ainsi le présent te deviendra sensible et tu sauras ce que l’avenir exige de toi. »

Et si l’auteur n’a pas l’autorité d’un historien reconnue, il justifie ses écrits, en empruntant modestement ceux du musicien compositeur Claude Debussy : « Je ne révolutionne rien, je ne démolis rien. Je [passe] tranquillement mon chemin, sans faire la moindre propagande pour mes [écrits], ce qui est le propre [de l’homme sage]. Je suis [seulement] pour la liberté. »

La connaissance historique prend naissance dans sa volonté de chercheur ; elle est le fruit d’une passion, celle de la vérité appliquée au passé. Aussi, l’auteur n’est qu’un érudit « solitaire », qui cueille le fruit des interrogations nées de ses recherches. Et, au-delà de la rigueur nécessaire au progrès de la connaissance, il est animé par le désir de faire partager tout simplement ses découvertes à ses lecteurs.

Activités de l’auteur :

L’auteur est membre du « Collectif International de Recherche sur le Catharisme Et les Dissidences » (CIRCAED).
L’auteur est le 124° ambassadeur de la ville d’Albi /Cité épiscopale.

bastidealbigeoise_veyriesContact :

Courriel : gerard.veyries@wanadoo.fr

Site : http://lislesurtarn.free.fr

Autres liens :

http://www.tarninfo.com
http://www.lesguidesdutarn.com : site de l’association des guides interprètes du Tarn (AGIT)
http://adoctarn.free.fr : site de l’office de tourisme occitan d’Albi
www.albi.fr
http://www.centre-occitan-rochegude.org
http://www.bastidecocagne-tarn.com
http://www.circaed-heresis.com/

BIBLIOGRAPHIE

Pour voir la fiche descriptive d’un ouvrage, cliquez sur son nom

Pourquoi un site personnel de Lisle sur Tarn ?

Lisle-sur-Tarn
Lisle-sur-Tarn

Site G Veyriès
Site G Veyriès

Gérard Veyries présente son site « rénové » sur Lisle-sur-Tarn. Plus clair et plus pédagogique ce nouveau site délivre des informations liées à l’histoire, au tourisme, et à la culture locale ; portant ainsi à la connaissance de l’internaute une partie du riche passé lislois, et montrant notamment son patrimoine.
En aucun cas ce site ne remplace ceux déjà existants sur la commune de Lisle-sur-Tarn. Sa fonction est de mieux faire connaître tout simplement notre cité, en vue de son ouverture vers un avenir et notamment un avenir européen.
Son adresse est http://lislesurtarn.free.fr, se trouve référencée sur plusieurs moteurs de recherches. Par contre l’ancienne adresse http://gerard.veyries.pagesperso-orange.fr/ est à supprimer, car celle-ci s’ouvre sur une coquille vide : page blanche.
Natif de cette localité, j’ai de profondes racines, qui remontent à plus de sept générations, dont quatre générations de « bâtisseurs ». Aussi, cette bastide c’est ma patrie où je retrouve mes attaches familiales et locales. C’est pour cela que j’aime la faire découvrir.

Albi / La cité épiscopale
Albi / La cité épiscopale

Et comme Lisle-sur-Tarn a vocation de se tourner vers l’Europe, j’ai rendu mon site accessible pour une plus large consultation, je l’ai fait traduire en Allemand et en Anglais. Puis, j’ai voulu préserver la culture occitane et c’est pour cela que je l’ai fait traduire en langue régionale.

La qualité du site a été reconnue par la ville d’Albi, puisqu’elle me fait l’honneur d’être son 124e ambassadeur sous le label : « Albi / La cité épiscopale ». À cet effet un logo (voir ci-dessus) a été créé.

« Apocalypse de la Terre d’Oc » Gérard VEYRIES

Gérard VEYRIES
Gérard VEYRIES

L’hérésie albigeoise ainsi que la société méridionale ont été victimes d’une « alliance » des papes et des Capétiens, qui s’inscrit dans l’histoire de la Terre d’oc en lettres de feu et de sang.
Au XIIIe siècle, la cour des comtes de Toulouse est trop en avance sur son temps, Raimond VI est un modèle de tolérance envers les dissidents à l’orthodoxie romaine. Cette cour est également culturelle, puisqu’elle accueille les troubadours les plus brillants.
La tragédie de la disparition des hérétiques suscite de tous temps un sentiment de révolte, et leurs causes ne peuvent attirer que sympathie, respect et pourquoi pas admiration !
Pour honorer ces persécutés cathares ainsi que leurs protecteurs « tolérants » (seigneurs, chevaliers, nobles, bourgeois …) tous devenus faidits lors des événements des croisades, on ne doit pas recourir aux amalgames, puisque la vérité est le plus bel hommage que les historiens offrent à des martyrs qui ont consacré leur vie au dogme d’une spiritualité dissidente.
L’apocalypse du grec apokalupsis est le but de cet ouvrage c’est-à-dire révéler, dévoiler, soulever le voile sur l’enfer de la Terre d’oc. Aussi, les Méridionaux n’ont plus le choix, ils doivent combattre ou se soumettre. En fait, cette tragédie albigeoise ne se terminera qu’en 1229 par le Traité de paix de Paris. Par la suite, l’Inquisition va étendre sa toile pour la poursuite des hérétiques et les États toulousains perdront leur entité au profit de l’hégémonie capétienne.

Symbolisation de la couverture

Photographie de Christian Douillet. Fresque du célèbre peintre Jean-Paul Laurens (°1838)-(+1921), natif du Lauragais. Plafond de la Salle des Illustres, mairie de Toulouse.

La couverture symbolise la mort devant Toulouse de Simon IV de Montfort, représenté par un lion, armoirie de la famille.
L’agneau représente traditionnellement la ville de Toulouse : on le retrouve au revers du sceau des capitouls appendu à une lettre de Pierre II, roi d’Aragon de 1211.
Quant à la lance qui frappe mortellement le lion, elle représente la victoire de la ville sur le chef temporel de la croisade lors du troisième siège de Toulouse en 1218, devant la porte Montoulieu.

Logo du site personnel de l’auteur, se référer à la fin de l’ouvrage.

Composition et mise en page par l’auteur

1212-2012 Histoire du Pays Albigeois (2)

Dans mon dernier article concernant l’année 1211, nous avons vu les premiers événements de la croisade menée contre les Albigeois, la prise de Lavaur, et la bataille de Castelnaudary. Par ce présent article, nous allons poursuivre cette épopée pour l’année 1212.

Reconquête de l’Albigeois par les croisés – Hiver 1211/1212

Fanjeaux (Aude), ancien nid d’hérétiques, demeure le centre de la garnison, le lieu d’attache de Simon IV de Montfort, car après chaque expédition, l’armée des croisés s’y ravitaille en soldats ainsi qu’en vivres, pendant l’hiver 1211/1212.
On ne sait si cet hiver a été plus clément que les précédents, ou si la situation est à ce point critique, qu’elle exige une action rapide. Peut-être que Simon IV de Montfort veut profiter immédiatement de l’aide substantielle de nouvelles recrues qu’il vient de recevoir. Toujours est-il, que pour la première fois depuis le début de la croisade de 1209, l’hiver n’interrompt pas trop la guerre. (suite…)

1211 -2011 Istòria del païs Albigés. Gérard VEYRIES

La crosada lançada contra los Albigeses pel pontife sobeiran, Inocent III, tre 1208 es fòrça activa en Tèrra d’òc dempuèi lo sac de Besièrs del 22 de julhet de 1209, e per la presa de Carcassona lo 15 d’agost de 1209, puèi per la casuda de Menèrba lo 22 de julhet de 1210, ont l’armada del Crist organisa un lenhièr per 180 eretics. La conquista se perseguís per la presa de Tèrmes lo 23 de novembre de 1210, aprèp tres meses de sètge. Enfin per aquela annada de 1210 dins Carcassés, las casudas de las plaças fòrtas d’Alairac, de Penautièr, de Bram… (suite…)

« Occitania, Occitania » Gérard VEYRIES

Occitania, Occitania !
Occitania, Occitania !

Dins nòstre trabalh precedent (La Tèrra d’òc), avèm vist l’espandiment al sègle XII, de la « sècta Albigesa ». Aqueles eveniments seràn seguits al sègle XIII, pel drama final qu’es « programat » per de fòrças exterioras al país d’òc, puèi que finiguèron per intervenir jol pretèxt qu’una partida de sa populacion èra « enfecida » per l’eretgia albigesa !
E per definir los territòris ont se parla la lenga d’òc, l’administracion reiala francesa a creat a partir de 1290 lo mot « Occitania » patria linguae accitaniae per fin de nomenar los comtats del sud que li semblavan coma diferents. Puèi, pus tard lo mot « Lengadòc » serà emplegat.
E se los « Katharos » (los purs) son estats secutats, abatuts pels crosats del Nord e pels representents (legats) de la Glèisa romana, an pas per autant desaparegut de la memòria dels òmes ! Del moment que las cançons dels trobadors o nos rampelan, en particular « La Canso » de « Guilhem de Tudèla ».
Avèm cregut comprene que la crosada « Albigesa » es estada per d’unes contemporanèus sonque un « accessòri » de l’istòria de França, fins al moment ont Louis lo VIIIen pareguèt sus la scèna d’aquel drama en 1226 ! E per maites, una vision sens interès, si que non, una simpla « banalitat », o encara : « Al nivèl cultural, lo Miègjorn de França èra luènh de prevaler sul Nòrd ». Enfin : « Lo papa, quand aclapèt los catars, per exemple, sa victòria foguèt la del biais e de la rason ». Quant a d’unes filosòfs, an pas mancat de veire dins la crosada una manifestacion d’aquela « intoleréncia » que percaçan a travèrs l’istòria ! E pus generalament, per l’istòria de França, l’istòria Occitana, es pas qu’un « cadavre Albigés » ! (suite…)

1211-2011, Història del Païs Albigés. Gérard VEYRIES

La croisade lancée contre les Albigeois par le souverain pontife, Innocent III dès 1208 est très active en Terre d’oc depuis le sac de Béziers du 22 juillet 1209, et par la prise de Carcassonne le 15 août 1209, puis par la chute de Minerve le 22 juillet 1210, où l’armée du Christ organise un bûcher pour 180 hérétiques. La conquête se poursuit par la prise de Termes le 23 novembre 1210, après trois mois de siège. Enfin pour cette année 1210 dans le Carcassès, se sont, les chutes des places fortes d’Alayrac, de Pennautier, de Bram, etc.

(suite…)

Occitania ! Occitania ! article de Gérard Veyriès

croix_occitaneDans notre précédent ouvrage (La Terre d’oc), nous avons vu la propagation au XIIe siècle, de la « secte Albigeoise ». Ces événements seront suivis au XIIIe siècle, par le drame final qui est « programmé » par des forces extérieures au pays d’oc, puisqu’elles finirent par intervenir sous prétexte qu’une partie de sa population est « infestée » par l’hérésie albigeoise !

Et pour définir les territoires où se parle la langue d’oc, l’administration royale française à créé à partir de 1290 le mot « Occitanie » patria linguae accitaniae afin de nommer les comtés du sud qu’elle perçoit comme différents. Puis plus tard le mot « Languedoc » sera employé.

Et si les « Katharos » (les purs) ont été persécutés, anéantis par les croisés du Nord et par les représentants (légats) de l’Église romaine, ils n’ont pas pour autant disparu de la mémoire des hommes ! Puisque les chansons des troubadours nous le rappellent, notamment La Canso de Guillaume de Tudèle.

Nous avons cru comprendre que la croisade « Albigeoise » n’a été pour quelques contemporains qu’un « accessoire » de l’histoire de France, jusqu’au moment où Louis VIII parut sur la « scène » de ce drame en 1226 ! Et pour d’autres, c’est une vision sans intérêt, sinon qu’une simple « banalité », ou encore, que : « Sur le plan culturel, le Midi de la France était loin de l’emporter sur le Nord ». Enfin : « La papauté, lorsqu’elle terrassa les cathares, par exemple, sa victoire fut celle du bon sens et de la raison ». Quant à certains philosophes, ils n’ont pas manqué de voir dans la croisade une manifestation de cette « intolérance » qu’ils pourchassent à travers l’histoire ! Et plus généralement, pour l’histoire de France, l’histoire Occitane, n’est qu’un « cadavre Albigeois » !

Néanmoins, lorsque les partisans du parti de l’Ordre chrétien et valeureux adversaires de la subversion hérétique cherchent à minimiser les atrocités des croisades méridionales, ils se justifient en mentionnant que : « La cause sainte n’est pas celle de la foi, mais celle de la nation ». On retrouve cette démarche chez Michelet, qui pour consolider les acquis de la Révolution, et entretenir le mythe fondateur d’unité, jette aux poubelles de l’histoire, les divergences venues des peuples méridionaux ; car elles risquaient de dissoner dans le concept trop bien organisé des fiertés nationales. (suite…)