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Maryvonne LEPINOY GUEGAN. Conférence sur le peintre lithographe Henri Patrice DILLON à Nègrepelisse (82). Dimanche 3 mars 2013.

Conférence sur le peintre-lithographe Henri Patrice Dillon (1850-1909) Du dimanche 3 mars 2013 à 15h au Salon du Livre de Nègrepelisse(82) :

Si les pierres parlaient… ou La lithographie

Amateur d’art et passionnée de généalogie, Maryvonne Lépinoy-Guégan a découvert chez sa grand-mère des petits dessins bleus signés H.P. Dillon.
Qui était-il, cet arrière cousin de la Belle-Epoque ?
Curieuse, M. Lépinoy-Guégan s’est lancée à corps perdu dans des recherches historiques pointues, notamment à la Bibliothèque Nationale de France à Paris, pour aboutir à l’écriture de deux ouvrages qu’elle présentera dimanche 3 mars au Salon du Livre de Nègrepelisse : Secret Polichinelle ou la Biographie du peintre-lithographe Henri Patrice Dillon et Le Catalogue raisonné d’Henri Patrice Dillon.

Il apparaît ainsi que Henri Patrice Dillon est un peintre lithographe né à San Francisco en 1850 où son père était consul de France et mort à Paris en 1909. Il vécut toujours à Montmartre et fréquenta les artistes du cabaret Le Chat-Noir, tels que Willette ou Rodin. Contemporain de Toulouse-Lautrec, il fut professeur de dessin et vice-président des peintres-lithographes avec Fantin-Latour. Grâce à Puvis de chavannes, il reçut la Légion d’honneur…
Son histoire est donc à découvrir lors de l’incontournable Salon du livre de Nègrepelisse où vous pourrez admirer des œuvres originales d’Henri Patrice Dillon et assister à la conférence suivie d’une séance de dédicace, assurée par sa descendante.

En 2008, se tinrent les premières séances de dédicace des deux ouvrages de M. Lépinoy-Guégan et, en 2009, une grande exposition rétrospective s’est clôturée par une visite-conférence au Musée de Cusset dans l’Allier. Depuis, expositions et salons se sont multipliés pour faire connaître Henri Patrice Dillon, ce lithographe renommé…
M. Lépinoy-Guégan vient de créer une association nommée ATELIER DILLON dont elle est la présidente, dan,s le but de promouvoir l’œuvre et l’enseignement de Dillon. Au printemps 2013, installée à Cordes-sur-Ciel, l’association ouvrira ses portes au 11 rue de la Bouteillerie.
Le 4 mars se tiendra, en Aveyron, accueillie dans les locaux de la mairie de Naucelle On raconte… l’occasion d’une nouvelle conférence ; elle sera suivie d’un repas (contact téléphonique : 05 65 67 82 90).

Au plaisir de vous rencontrer au Salon de Nègrepelisse organisé par le dévoué Monsieur Robert Linas où je vous attends pour une conférence et une séance de dédicaces. Maryvonne Lépinoy-Guégan

Exposition Henri Patrice DILLON à Albi

Henry Patrice DILLON (1850-1909)
Henry Patrice DILLON (1850-1909)

Maryvonne Lépinoy  Guégan expose depuis le 16 mai 2012 à la Galerie BOULEV’ARTS jusqu’au 23 JUIN 2012 les lithographies d’un de ses ancêtres HENRI PATRICE DILLON (1850-1909).

Allez jeter un coup d’œil !
Il est aux côtés de Toulouse-Lautrec son contemporain.

Galerie ouverte du mardi au samedi
BOULEV’ARTS
12 Lices Georges Pompidou
81000  ALBI

Communiqué de Maryvonne Lépinoy Guégan
Source image : http://www.boulevard-arts.com/visite/DILLON/8-12

« Catalogue raisonné d’Henri Patrice Dillon ». Texte de Maryvonne LEPINOY-GUEGAN

Maryvonne Lépinoy-Guégan
Maryvonne Lépinoy-Guégan

Catalogue raisonné d’Henri Patrice Dillon à découvrir sans tarder…
Texte en Français et en Anglais.

Sortie simultanée : Biographie d’Henri Patrice Dillon (1850-1909)

Maryvonne Lépinoy.Guégan, passionnée par la généalogie, est amateur d’Art dans le vrai sens du terme Amour de l’Art. Elle a découvert, dans les archives de sa Grand’mère, des petits dessins bleus signés : H.P. Dillon. Son amour pour la peinture après l’avoir entraînée à participer à de nombreuses expositions dans sa région, lui a ouvert la voie de l’Ecriture pour vous dévoiler un Secret Polichinelle, le grand peintre-lithographe de la Belle Époque, pour lequel on dit :
Polichinelle est à Dillon ce que Pierrot est à Willette et Olympia à Chéret.
Dillon est né à l’époque de la ruée vers l’or, le 23 novembre 1850 à San Francisco où son père, d’origine irlandaise, était Consul de France…Il était donc destiné à la diplomatie, profession qu’il exerça à New-York.
Après le Salon de 1882, Henri Patrice Dillon s’est amusé à reproduire sa toile sur pierre…
Tous ses amis applaudirent et dirent de lui : il a la pierre dans le sang.
Noble technique, il se lancera dans la Lithographie mais tardera à exposer par goût de perfection ou timidité. Il participera régulièrement à tous les Salons depuis 1876, ainsi qu’à ceux de Nantes, Reims, Dijon et Versailles. Ses professeurs furent Pils, Lehmann, Cabanel et Carolus-Duran.
C’était à la Belle Époque du Chat-Noir.
Lithographe de renom, ses lithographies furent très recherchées. En 1890, à l’Exposition de l’Ecole des Beaux-Arts, il réalisera des lithographies qu’il donnera aux passants.
Il fut à l’origine de la Renaissance de la Lithographe en 1895, cofondateur de l’Album des Peintres-Lithographes avec MM. Bénédite, Conservateur du Musée National du Luxembourg et Alboize, Directeur de l’Artiste. Ils y présenteront les plus grands lithographes faisant leurs premières armes qui seront initiés par Dillon et Duchâtel.
Il fit partie des Incohérents, des Humoristes, de la Société des 1 devenue Société Universelle des 1, amicale internationale.
Entre 1891 et 1895, vice-président des Peintres-Lithographes avec son ami Fantin-Latour.
Il fut médaillé d’honneur en 1890, 3ème cl. en 1892 et en 1895 à l’exposition du Centenaire classé Hors concours. Nombreuses affiches, almanachs, calendriers, cartes de visite, cartes de vœux, menus, illustrations de livres comme la Nouvelle Bibliopolis d’Octave Uzanne. Dillon Henri Patrice est un réel artiste entièrement voué à son Art. Il fut décoré de la Légion d’Honneur en 1896, grâce à Puvis de Chavannes. Professeur de dessin, il se consacre à sa passion d’enseigner dans les écoles et reçoit les Palmes Académiques en 1897. En 1900 à l’E.U., médaille d’argent.
Il participa en 1902 à l’illustration du Moniteur du Littoral à Monaco puis, à l’Exposition organisée par Rodin au Château de Rohan à Strasbourg en 1907.
Il ne comptait que des amis… ils se groupèrent autour de Lunois, président de la Lithographie pour organiser une exposition en avril 1909, mais Dillon s’éteindra le 16 mai 1909 à l’hôpital Lariboisière à Paris.

L’objet de ce livre est de rendre hommage à ce descendant d’Irlandais, mon cousin Henri Patrice Dillon pour simplement vous le faire découvrir…

N° ISBN 978-2-952 9959-0-0 –  EAN 9782052995900 – Prix 58 euros

Biographie du Peintre Lithographe Henri-Patrice Dillon (1850 – 1909). Maryvonne LEPINOY-GUEGAN

Maryvonne Lépinoy-Guégan
Maryvonne Lépinoy-Guégan

Henri-Patrice Dillon est né le 23 novembre 1850 à San Francisco (Californie) où son père, français d’origine irlandaise, était consul.
En 1855, Henri-Patrice revient en France avec sa mère, ses frères et sœurs. Parallèlement à ses études au lycée Louis le Grand, il suit des cours de dessin auprès de Pils dès 1858.
Il travaille comme attaché d’ambassade au consulat de New York de 1870 à 1874 où il découvre les expositions de Carolus-Duran dont il apprécie le jeu de couleurs ; il le retrouvera en France comme professeur ; en effet à son retour, ne ressentant aucune vocation pour les métiers de la diplomatie, il décide de se consacrer à la peinture, et en 1875, s’inscrit à l’Ecole nationale et spéciale des Beaux-Arts où il travaille dans la classe d’Henri Lehmann (élève d’Ingres).
Ses premiers tableaux furent de grandes compositions.
Au Salon de 1882, il présente une peinture, Une séance à l’atelier qui obtient un vif succès grâce son effet de clair-obscur ; la même année, H.-P. Dillon la reproduit en lithographie (mais ne l’exposera qu’en 1890) et va désormais se consacrer à cette technique avec Fantin-Latour.
Il publie en 1892 l’Album des peintres lithographes, avec Léonce Bénédite, conservateur du musée du Luxembourg et Jean Alboize, directeur de l’Artiste, amorçant ainsi la renaissance de la lithographie ;
Installé à Montmartre, il fréquente le club littéraire des Hydropathes, adhère aux Incohérents ; il puise son inspiration dans les milieux artistiques des théâtres, des cirques. C’est d’ailleurs l’album L’année des polichinelles en 1893 qui le rend célèbre. Portraits d’artistes et d’auteurs, affiches et programmes de spectacle, sont autant de façon de plonger dans le milieu des salles parisiennes.
Comme d’autres artistes de son époque et notamment Toulouse-Lautrec, Dillon s’inscrit dans le Japonisme. Le travail de Dillon n’est pas sans rappeler celui de son ami Henri Rivière (1864-1951) : goût pour les effets de clair-obscur très accentués, les jeux d’ombres chinoises sous des ciels de pluie, de brume, travail sur les hachures et sur les jeux de géométrie des parapluies, encadrement japonisant imprimé, obtenu au moyen de plantes (ombelles) disposées sur la pierre en manière de réserve lors de la projection de la pluie d’encre, dite crachis.
Il sera décoré de la Légion d’Honneur grâce à Puvis de Chavannes.

Je vous invite à découvrir le Paris de la Belle époque du Chat-Noir celui des peintres de Montmartre.
Henri-Patrice Dillon décède à Paris le 16 mai 1909.

N° ISBN : 978-2-952 9959-1-7 – EAN : 9782952995917 – Prix : 52 euros