Ciné Monclar en Avril 2011

A vos agendas ! Voilà le programme de Ciné Monclar pour le mois d’Avril 2011  !

  • Au-delà

Mardi 5 à 21h
Réalisé par Clint Eastwood
Avec Matt Damon, Cécile de France, Thierry Neuvic
Long-métrage américain.
Genre : Drame , Fantastique , Thriller
Durée : 02h08min

Au-delà est l’histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu’elle soulève. George est un Américain d’origine modeste, affecté d’un « don » de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l’être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête. Leurs destinées vont finir par se croiser pour tenter de répondre au mystère de l’Au-delà.

Clint Eastwood dévoile les coulisses de la scène du tsunami : « Je n’ai jamais assisté à un tsunami, mais mon fils se trouvait en Thaïlande lors de la catastrophe de 2004 et je me suis entretenu avec quantité de gens qui y étaient. Beaucoup en ont rapporté des images qui montrent à quel point ce fut dévastateur.(…) Il a fallu aussi ajouter une certaine quantité d’éléments infographiques, et Michael a fait un travail remarquable pour donner toute sa dimension à cette vague géante ».

Le Nouvel Observateur : Comme à son habitude, et à la manière des seuls grands, Eastwood puise dans la simplicité l’expression de réalités impalpables.

Les Cahiers du Cinéma : Au-delà est le mélodrame le plus abouti d’Eastwood, si l’on accepte la définition du genre par Serge Daney, selon lequel le spectateur s’identifie non pas avec un personnage mais avec le réseau symbolique dans lequel tous les personnages sont pris.

  • Animaux

Dimanche 10à 16h
Réalisé par Reinhard Klooss, Holger Tappe
Avec Ralf Schmitz, Thomas Fritsch, Christoph Maria Herbst
Film pour enfants à partir de 3 ans
Long-métrage allemand .
Genre : Animation
Durée : 01h33min

Les banquises fondent, les forêts primaires disparaissent…
Partout dans le monde, l’homme détruit la nature.
Le delta de l’Okavango, en Afrique, est désormais le dernier paradis terrestre où les animaux peuvent s’ébattre en toute liberté.
C’est là que Billy le suricate et son meilleur ami Socrate, un lion végétarien, attendent l’évènement de l’année : la crue qui inonde le delta et assure la survie de tous.
Pourtant, cette fois, l’eau n’est pas au rendez-vous…
Bien décidé à prouver à son fils qu’il n’est pas le bon à rien déjanté que tout le monde prétend, Billy décide d’aller chercher l’eau en compagnie de son fidèle complice

Animaux et Cie s’inspire du livre pour enfants « La Conférence des animaux », écrit par Erich Kästner en 1949 en réaction aux horreurs de la guerre. « Alors que Kästner a écrit son livre après le Seconde Guerre mondiale comme un plaidoyer passionné pour la paix, notre film évoque davantage les menaces écologiques de notre époque : le changement climatique, l’exploitation des ressources naturelles et l’extinction de milliers d’espèces à cause de la destruction de leur habitat naturel. Nous avons modernisé l’histoire de Kästner, même si la trame principale reste la même : les animaux en ont assez des excès des humains et s’unissent pour reprendre les choses en main, » explique le réalisateur Reinhard Klooss.

Télérama : Les jeunes spectateurs seront aux anges. Les adultes apprécieront la légère ironie et, une fois n’est pas ¬coutume, la qualité du doublage français

  • Incendies

Mardi 12 à 21h
Réalisé par Denis Villeneuve
Avec Rémy Girard, Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin
Genre : Drame
Durée : 02h03min

A la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence.
Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien…

Incendies est une adaptation de la pièce de théâtre écrite par Wajdi Mouawad. L’auteur y évoque la difficulté de l’exil, lui qui a été contraint d’abandonner le Liban alors qu’il n’avait que huit ans. La pièce, qualifiée de « texte monde » par Antoine de Baecque, a été encensé lors de sa parution. Le critique de théâtre ajoute: « Ce sera la pièce des débuts du XXIe siècle, celle d’une bouleversante quête initiatique, celle d’une odyssée des origines, celle des trajets et des migrations, celle du choc des cultures entre l’Occident et l’Orient, celle où se croisent la question de l’intime, du singulier, et les violences des guerres, des communautés malmenées par l’histoire »

Les Inrockuptibles : (…) tout en usant de grosse artillerie (…), « Incendies » démontre aussi une belle puissance de récit, et une maestria de mise en scène dont on ressort le coeur tout étourdi.

Le Point : Incendies brûle d’un feu calme, qui finit par tout faire flamber : c’est le premier choc cinématographique, le premier film coup de poing de l’année.

  • Les femmes du 6ème étage

Mardi 19 à 21h
Réalisé par Philippe Le Guay
Avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Natalia Verbeke
Long-métrage français .
Genre : Comédie
Durée : 01h46min

Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit… au sixième étage de son immeuble bourgeois.
Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des manières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ?

Pour écrire le scénario des Femmes du 6e étage, Philippe Le Guay s’est beaucoup inspiré de sa propre enfance. En effet, son père était agent de change, comme le personnage joué par Fabrice Luchini dans le film, et ses parents avaient aussi une bonne espagnole qui s’est beaucoup occupée de lui bébé. Il passait tant de temps avec elle que ses premiers mots se sont avérés être issus d’un étonnant mélange de français et d’espagnol!

Les Cahiers du Cinéma : Le Guay se joue d’un certain idéal (l’amour qui dynamite les frontières de classes) avec une grande finesse. Sous la comédie utopique couve un mélodrame social évitant presque miraculeusement les écueils qui se présentent à lui.

Le Monde : Le divertissement est d’autant plus réussi que les comédiens sont au diapason. Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain sont décidément parmi nos meilleurs interprètes fantaisistes.

  • Black Swan

Mardi 26 à 21h
Réalisé par Darren Aronofsky
Avec Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel,
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Genre : Drame , Thriller , Fantastique
Durée : 01h43min

Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily…

Pour la seconde fois, Darren Aronofsky s’intéresse au corps et à ses souffrances. Tout comme le corps malmené de Mickey Rourke dans The Wrestler, celui de Natalie Portman semble parfois exulter. Le réalisateur: « Certaines personnes disent que le catch est la plus basse des formes d’art, et d’autres que le ballet est la plus haute, et pourtant ces deux disciplines ont beaucoup de points communs. L’histoire du catcheur de Mickey Rourke ressemble beaucoup à celle de la ballerine de Natalie Portman. Ce sont tous les deux des artistes qui utilisent leur corps pour s’exprimer, et qui redoutent de se blesser parce que ce corps est leur seul moyen d’expression. Ce qui m’intéressait était de montrer que ces deux histoires sont liées, bien qu’elles se déroulent dans des mondes qui semblent complètement différents. »

Première : Chaque scène est un morceau de bravoure où le fantastique, le cinéma indépendant et l’exercice de style forniquent jusqu’au vertige final (…).

Le Parisien : S’il joue sans cesse sur l’opposition entre le blanc et le noir, le bien et le mal, « Black Swan » est surtout un film rouge sang qui séduit par son outrance.

  • Ma part du gâteau

Mardi 3 mai à 21h

Communiqué de CinéMonclar

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