Journée « guérinienne »… à Andillac (81)

Dimanche 18 juillet 2021 – à partir de 10h30

Une journée guérinienne se déroule traditionnellement au Cayla, demeure historique de la famille de Guérin, à l’initiative de l’association Les Amis des Guérin le troisième dimanche de juillet. Cette association a notamment pour objectif d’illustrer la mémoire des écrivains Maurice et Eugénie de Guérin et de fournir aux personnes qui s’intéressent à eux les moyens de se réunir et d’échanger leurs idées.

Programme de la journée du 18 juillet 2021 :

  •  10h30 Messe à l’église d’Andillac
  • 12h Assemblée générale au château du Cayla

Pique-nique

  • 14h30 : Conférence de Mme Fabienne Bercegol, professeure de littérature du XIXe siècle à l’université Toulouse-Jean-Jaurès,
    « Sœurs d’écrivains : Eugénie de Guérin et Lucile de Chateaubriand »

Dans l’introduction aux Reliquiae, Barbey d’Aurevilly évoque à propos d’Eugénie de Guérin « les sœurs de poètes, dont les frères nous ont appris les noms et chez qui l’Épouse, la Mère, la Femme enfin, rayonnant en sentiments divers, ont diminué la sœur et comme fané la virginité de sa tendresse », et il poursuit en faisant le parallèle avec Augusta Leigh, la sœur aînée de lord Byron et avec Lucile de Chateaubriand. Nous nous proposons dans cette conférence de revenir sur l’image que l’histoire littéraire a retenue de la « rêveuse de Combourg » et de « l’Agissante et Contemplative du Cayla » : toutes deux ont vécu aux côtés de – ou plutôt, à l’ombre de deux frères écrivains, auxquels elles ont été liées par une amitié passionnée, dont elles ont accompagné l’éveil à la poésie, tout en laissant elles aussi des textes poétiques ou diaristiques.

  • 16h30 : Spectacle « L’Amour en cage » par le Théâtre du Baroud
    Spectacle réalisé à partir des œuvres croisées de Maurice et Eugénie de Guérin.
    « Voilà sur ma fenêtre un oiseau qui vient visiter le mien. Il a peur, il s’en va, et le pauvre encagé s’attriste, s’agite comme pour s’échapper. Je ferais comme lui si j’étais à sa place, et cependant je le retiens. Vais-je lui ouvrir ? Il irait voler, chanter, faire son nid, il serait heureux. Mais je ne l’aurais plus, et je l’aime, et je veux l’avoir. Je le garde. Pauvre petit linot, tu seras toujours prisonnier ! Je jouis de toi aux dépens de ta liberté, je te regrette et je te garde. Voilà comme le plaisir l’emporte sur la justice. Mais que ferais-tu si je te donnais les champs ? » (Eugénie de Guérin, Journal, 21 avril 1835)

Information communiquée par « La Conservation des Musées »

Retrouvez tous les événements dans l’agenda !

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