« L’extraordinaire destin d’un ariégeois ». Jean-Paul ESCALETTES

Jean-Paul Escalettes
Jean-Paul Escalettes

L’extraordinaire destin d’un ariégeois,  Général de la République, Officier de Napoléon : Jean-Paul Ponsolle-Santat (1769 – 1841)

La vie du personnage présente tous les aspects des aventures romanesques.

Fils de la République, il parcourt l’Europe dans tous les sens et le Moyen-Orient.

Que de découvertes pour cet Ariègeois !

De rebondissements en rebondissements Jean-Paul, Joseph, Baptiste Ponsolle-Santat, nous captive par la qualité de sa vie. Ayant noirci de ses impressions de nombreux carnets tout au long de sa vie mouvementée, à la retraite il en tire la matière de ses souvenirs.

Une vie quotidienne, au plus près du terrain avec les « petits », les sans grade, alimente son roman de la richesse du vécu.

Général de la République, il travaille avec les personnalités de son temps. Nous vivons l’Histoire en direct.

Elle se déroule sous les yeux d’un officier, mais aussi chef de famille, avec ses joies et ses malheurs. Ingénieur-géographe des armées, il aborde la vie militaire et les combats sous un angle inédit. Au milieu des héros de l’Epopée Napoléonienne, le roman évoque une Histoire qui est aussi celle d’hommes et de femmes bien de chez nous.

Malgré les aléas de la vie militaire le personnage principal, passionné de l’amour des livres, émaille le récit de souvenirs de lecture inédits qui vont de la Révolution à la Restauration en passant par l’Empire…

De sa naissance à sa mort, Jean-Paul Ponsolle-Santat, est un héros, natif de Haute-Ariège, dont l’auteur, historien du Premier Empire, nous brosse une véritable « saga ».

Publication Arts et Histoire

Tome 1, L’extraordinaire destin de Ponsolle-Santat, officier de Napoléon, De l’enfance à l’épopée, 1769-1797

Né le 26 juillet 1769 dans un village de Haute-Ariège, Jean-Paul Joseph Auguste Ponsolle-Santat, instruit par le curé de son village (chose fréquente avant la Révolution) continue ses études au Séminaire de Toulouse puis à l’Ecole Royale Militaire de Sorèze d’où il s’enfuit pour s’engager en 1791 au 1er Bon des Volontaires de la Hte-Garonne. Une profonde amitié nait avec le futur général Dominique Dupuy.

Élu lieutenant puis capitaine, nommé colonel en 1792, confirmé général de division à 25 ans, il est en 1793 un des premiers généraux de la Première République Française. Il combat en catalogne, à Toulon. De Madrid à Paris, il gagne l’Italie où sa rencontrer avec Napoléon Bonaparte change sa vie …

Extrait :

Dépendant directement d’un officier supérieur, je profitais d’une grande liberté dans mon emploi. Ou je suis en mission, et donc loin de mon chef, ou je suis à l’état-major alors mon chef a bien d’autres soucis que ma personne. Comme parfois ma mission est confidentielle, officiellement je ne fais rien ! Cela me vaut la jalousie de certains généraux astreints à un service plus encadré ! Il était de tradition de dire à l’état-major :

– On ne sait jamais où est Ponsolle, ni ce qu’il fait…

Cela n’a jamais été bon pour mon avancement mais quelle liberté !

Un jour le général Brunet, devant ses aides de camp et quelques autres, me demande :

– Que fais-tu Ponsolle de tes journées puisque tu n’as pas d’unité.

Devant des sourires narquois, je réponds :

– Quand je suis avec vous, je vous renseigne, quand je suis seul je me renseigne…

Heureusement il rit et répond :

– Renseigne-toi bien, cela vaut une brigade !

Bien sur personne n’osa plus rien dire et les sourires s’éteignirent.

Table des matières :

Au lecteur.

Ma jeunesse, de l’Ariège à Toulouse

Sorèze, les années de formation d’un futur général

4 juillet 1790, la fête de la Fédération à Toulouse

Les défenseurs de la Constitution

Nommé colonel !

Je suis Général de la 1ère République française !

À Madrid, ma première mission à l’étranger

1796, à Paris comme mon père et mon grand-père !

Généalogie du général Jean-Paul Ponsolle-Santat

État de service du général Jean-Paul Ponsolle-Santat

La bibliothèque du curé André Soula

Texte du manifeste de Brunswick

A paraître
Tome 2, la guerre des cartes, 1798- 1803.

En Italie, il rencontre pour la première fois le 9 septembre 1797 à Pordenone le général Bonaparte. Toute sa vie en sera changée. Après plusieurs mois de garnison et d’aventures en Italie, il reçoit l’ordre de se rendre à Toulon. Le 9 mai 1798, à bord d’un navire il quitte Toulon pour une destination inconnue. Deux mois plus tard, il foule le sable d’Egypte ! Imaginez la surprise du jeune Ariégeois en Orient !!!

De retour en France, le héros enchaîne les missions. Lors de la Paix d’Amiens, il se marie mais retrouve vite les combats comme sa génération.
Tome 3, des Pays-Bas à l’Espagne 1804 à 1814.

Le général Bonaparte devenu Empereur, notre héros parcourt l’Europe des Pays-Bas à l’Espagne. Républicain de la première heure, il refuse de prêter serment à l’Empereur mais continue à se battre pour son pays, enchainant missions et aventures. Dans un Empire où le fait du prince devient la règle, il résiste à la colère impériale grâce au soutien de ses amis de jeunesse et de guerre. Pourtant de combats en combats, il est un général parmi tant d’autres. Il vit la chute de l’Empire à Toulouse en 1814.
Tome 4, Un général en retraite 1815-1830

Alors que l’Empire s’écroule, il rencontre le maréchal Soult, c’est un nouveau tournant dans sa vie. Retiré à Sorèze, il se tient loin des intrigues. Pourtant sa vie n’a rien de monotone ! C’est alors qu’il commence à rédiger cette suite d’ouvrages : sa vie, une saga de 23 ans aux Armées !
Tome 5, Les livres d’un général de Napoléon, 1831-1841.

Ancien général, républicain convaincu, il porte un regard lucide sur les mouvements de son temps. Toute sa vie il a adoré lire, il peut enfin assouvir son penchant, et porte un regard neuf sur la littérature de son temps. Malgré des drames, il a la joie de retrouver ses amis de jeunesse. Lors du Retour des Cendres de l’Empereur, malgré son rejet de l’Empire, il se rend à Paris le 15 décembre 1840. Il pleure sa jeunesse et ses amis disparus.Tome 6, général d’Empire, un grade ou un mythe ?

Sa famille publie à titre posthume, son étude historique consacrée à la fin de sa vie à ses compagnons généraux. Le général Ponsolle-Santat a toujours était passionné par cet incroyable mélange social que forment les généraux de la Révolution venus de toutes les couches de la société et de niveaux si différents

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