« Avec les frissons de l’âme »
Fileuse de l’intime, ta quenouille a tissé les frissons de l’âme pour faire parler le silence.
Tu as cousu, ensemble des bouts d’éternité pour que les rimes escaladent les cieux, vers une recherche d’absolu, à nous donner le vertige.
Tu nous instilles ton immense besoin d’évasion qui abolit les limites du temps et de l’espace, quand le souffle de tes alexandrins nous caresse la peau.
L’explosion de tes sens en fête nous enivre et tes émotions nous font briller le cœur.
Tes poèmes font vivre la métaphore, en préférant l’imagination à la description où chaque lecteur peut en interpréter le sens, selon sa sensibilité et son vécu.
Fileuse de l’intime, tu donnes une saveur charnelle et vivante à l’Abstrait, en personnifiant la nature, les éléments, les états, les sentiments, comme les animistes, dans leur quête du sacré, et tu nous emmènes avec eux, dans les secrets de l’univers. RG. M