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« Le Palais du DIABLE », Bernard Mahoux

Le Palais du Diable

Bernard Mahoux rêve d’être l’Alexandre Dumas de l’Occitanie. Il publie chaque année, depuis vingt ans, un roman historique ancré dans l’histoire des pays d’oc, le plus souvent au temps des troubadours et des hordes de croisés francimans. Pour que nul n’ignore notre histoire au temps de sa splendeur.
Aujourd’hui il met en scène un personnage très controversé, Bernard de Castanet, à qui on doit la cathédrale d’Albi et le palais de la Berbie. Mais cet évêque à la réputation sulfureuse inaugura aussi une période de terreur, pour l’Occitanie en général et les Albigeois en particulier, car l’homme était autoritaire, orgueilleux et cruel.
Devant la résistance et le mauvais esprit des grandes familles albigeoises, toulousaines et carcassonnaises, épaulées en sous-main par l’administration royale, Castanet lance une série de procès en hérésie, les prévenus n’ayant plus dans ce cas le moindre droit à se défendre face aux inquisiteurs dominicains. Parmi eux un moine, frère Foulques de Saint-Georges, se fait remarquer par son goût prononcé pour les séances de torture, et pour les belles Albigeoises dont les maris sont en prison.
Les ouailles de l’évêque ne se laissent pas faire. Parmi les rebelles, outre les grands marchands, il y a le beau Matthieu, élevé à Cordes dans la foi cathare, frère Benoît, un jeune chanoine de Sainte-Cécile qui s’ennuie aux offices, et les enfants du banquier Fenasse. Tous n’ont qu’un but : se débarrasser du tyran, et de son âme damnée, l’odieux Foulques de Saint-Georges.