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« Le dernier défenseur de Montségur. La vie aventureuse d’Imbert de Salles. » Bernard MAHOUX

Le dernier défenseur de Montségur

Imbert de Salles est contemporain du dernier Trencavel. Il est le fils du châtelain de Salles sur Cérou, à côté de Cordes. Cadet sans fortune, contraint au métier des armes, il a apporté son aide à Raimon Trencavel quand celui-ci est venu en 1240 reprendre les vicomtés confisquées à son père par la croisade. En dépit de l’aide du roi d’Aragon le siège de Carcassonne est un échec et Imbert de Salles va se faire oublier dans les montagnes des Corbières. Il se met au service de l’Église cathare et devient escorteur de Parfaits.

On le retrouve sur les murs de Montségur pendant le dernier siège de l’armée royale en 1243-1244. Il y rencontre la femme de sa vie, Bernarda, une fille du seigneur de Lavelanet qu’il veut épouser. Mais le père de la jeune fille ne veut rien entendre.

Fait prisonnier à la reddition de la forteresse Imbert est interrogé par l’Inquisition. Bernard Mahoux s’est inspiré de cet interrogatoire, ainsi que de la belle histoire d’amour née pendant le siège entre Imbert et Bernarda, pour tisser la trame d’un nouveau roman.

 

Bernard Mahoux est Albigeois. Historien passionné, il fait revivre à travers ses romans les plus riches heures médiévales du Midi en exaltant magnifiquement sa civilisation prestigieuse et son esprit frondeur.

 

Le Dernier Défenseur de Montségur, 288 pages, 18 E, TDO Éditions.

N° ISBN : 978-2-36652-029-3

Le Dernier Défenseur de Montségur, 350 pages, 7,90 E, TDO Éditions Collection Poche.

N° ISBN : 978-2-36652-142-9

Le livre est disponible en librairie (classique ou internet). Il peut également être commandé chez l’éditeur : TDO Éditions. L’envoi est gratuit.

Le retour du Rebelle. 2 – La bataille de Muret. Bernard MAHOUX

Le retour du rebelle 2

Raimon Trencavel n’a connu que la guerre et l’exil en Aragon depuis sa plus tendre enfance. Chassé plusieurs fois par la croisade contre les albigeois de sa patrie occitane, restera-t-il toute sa vie un faidit, un banni ?

Dans l’attente d’une revanche il se met au service du roi d’Aragon. Cependant le vicomte n’a pas oublié pour autant sa chère patrie. Après avoir participé à la conquête des Baléares et du royaume de Valencia sur les Sarrasins, une armée aragonaise est mise à sa disposition pour l’aider à reprendre ses vicomtés, et la cité fortifiée de Carcassonne.

Le peuple, qui depuis longtemps murmure et s’indigne des exactions de l’administration royale et des garnisons des châteaux, accueille Trencavel en libérateur.

Mais le roi de France et l’Église catholique, sourds aux sentiments de la population, sont prêts à tout pour garder leur conquête, et empêcher le rebelle de revenir chez lui.

Soutenu par le souvenir de son prestigieux lignage, Raimon démontre par son courage et sa persévérance qu’il est le digne descendant des Trencavel. Toutefois sa rencontre dramatique avec une jeune fille qui s’est donnée aux Francimands, Saurine de Sauvian, pourrait mettre fin à l’aventure. Quand l’amour devient une arme…

 

C’est avec le même souci historique et une inspiration romanesque toujours brillante que Bernard Mahoux clôt le dernier épisode de la croisade contre les albigeois. L’éternel affrontement du fanatisme et de la tolérance s’achèvera sur un message d’espoir en un monde meilleur révélé par les Parfaits cathares.

           

 

 

Le retour du Rebelle. 1 – La bataille de Muret. Bernard MAHOUX

Le retour du rebelle 1

Tout enfant Raimon Trencavel a été exilé de l’autre côté des Pyrénées à la cour du roi d’Aragon. Il est Raimon le Faidit, Raimon le Banni.

À dix-huit ans il retourne en pays d’oc, sur les terres de son père, à l’appel de son cousin le comte de Toulouse Raimon VII qui est en train de reprendre aux Francimands tout le terrain perdu pendant la croisade. La guerre de reconquête menée par les deux jeunes seigneurs, unis comme les doigts de la main, s’achève par un succès total. Les Francimands repassent la Loire.

Mais le roi de France, mis en appétit, prête l’oreille aux plaintes de Rome qui ne supporte pas la nouvelle embellie de sa rivale, l’Eglise cathare. Sous prétexte de lutter contre l’hérésie Louis VIII revient en personne reprendre à son compte les terres conquises par Simon de Montfort.

Raimon Trencavel, devenu le Rebelle, et son cousin le comte de Toulouse, décident de s’opposer de toutes leurs forces au roi et au pape. La jeunesse, la vaillance et le courage des jeunes gens suffiront-ils à préserver les droits immémoriaux de leur lignage face à de si considérables adversaires ?

D’autant qu’au coeur de cette violence s’est invitée une puissance troublante que Raimon le Rebelle n’attendait pas, et ne connaissait pas : l’amour.

 

Avec un grand souci historique et une belle inspiration romanesque Bernard Mahoux déroule sous nos yeux le dernier épisode de la croisade contre les albigeois, à travers le destin tumultueux d’un jeune chevalier en butte à l’avidité des puissants, et pris dans l’éternel affrontement du fanatisme et de la tolérance.

 

 

 

1212-2012 Histoire du Pays Albigeois (2)

Dans mon dernier article concernant l’année 1211, nous avons vu les premiers événements de la croisade menée contre les Albigeois, la prise de Lavaur, et la bataille de Castelnaudary. Par ce présent article, nous allons poursuivre cette épopée pour l’année 1212.

Reconquête de l’Albigeois par les croisés – Hiver 1211/1212

Fanjeaux (Aude), ancien nid d’hérétiques, demeure le centre de la garnison, le lieu d’attache de Simon IV de Montfort, car après chaque expédition, l’armée des croisés s’y ravitaille en soldats ainsi qu’en vivres, pendant l’hiver 1211/1212.
On ne sait si cet hiver a été plus clément que les précédents, ou si la situation est à ce point critique, qu’elle exige une action rapide. Peut-être que Simon IV de Montfort veut profiter immédiatement de l’aide substantielle de nouvelles recrues qu’il vient de recevoir. Toujours est-il, que pour la première fois depuis le début de la croisade de 1209, l’hiver n’interrompt pas trop la guerre. (suite…)

1211-2011, Història del Païs Albigés. Gérard VEYRIES

La croisade lancée contre les Albigeois par le souverain pontife, Innocent III dès 1208 est très active en Terre d’oc depuis le sac de Béziers du 22 juillet 1209, et par la prise de Carcassonne le 15 août 1209, puis par la chute de Minerve le 22 juillet 1210, où l’armée du Christ organise un bûcher pour 180 hérétiques. La conquête se poursuit par la prise de Termes le 23 novembre 1210, après trois mois de siège. Enfin pour cette année 1210 dans le Carcassès, se sont, les chutes des places fortes d’Alayrac, de Pennautier, de Bram, etc.

(suite…)

« Marie de Teynac » Tome 2 « La Faide ». Roman médiéval. Véronica

Parution fin 2011

Marie, enfant unique du comte Sorel De Teynac, voit sa vie totalement bouleversée par l’arrivée de Richard de Saint Maixent, étranger -ou forain- venu s’emparer des possessions de son père.

À seule fin de sauver ce dernier, elle s’offre en mariage à leur ennemi.

Dans le second tome, laissant derrière elle son père adoré et son Périgord natal pour suivre cet homme en Angoumois, elle part vers son destin qui sera riche en événements, heureux ou pas. La jeune femme va devoir se battre pour défendre son bonheur. Dans son désir de vengeance -ou faide-, ce combat la ramènera vers Teynac puis à travers la France, sur la route vers la Seconde Croisade.

Editions VERONESE (auto-édition)  – ISBN : 978-2-9539534-2-8

Petite histoire du catharisme et de la croisade des Albigeois

Petite Histoire du Catharisme et de la Croisade des Albigeois
Petite Histoire du Catharisme et de la Croisade des Albigeois

Obscure et complexe pour beaucoup, l’histoire du catharisme et de la croisade des Albigeois vient d’être agréablement simplifiée. Françoise Bouyssières, auteur-narratrice, et Clément Laskawiec, jeune illustrateur-graphiste de talent, se sont unis pour révéler de façon plus attrayante l’un des épisodes fondateurs de l’histoire Occitane.

Son but, éclairer, pour par la suite rediriger les lecteurs vers d’autres ouvrages : «Partant du constat que cette histoire était obscure pour bien des gens, nous avons voulu faire un petit livre de «vulgarisation», pour rendre cette histoire claire. Le but étant que les gens aillent fouiller par la suite dans d’autres ouvrages plus complets» explique Françoise Bouyssières.

70 pages illustrées de façon amusante, et décomposées en 6 chapitres reprenant les épopées et caractéristiques de cette histoire si particulière: le contexte, le catharisme, les héros de la croisade, les négociations entre l’Église Catholique et le Pays d’Oc, les trois temps de la croisade, l’épilogue…

Lire la suite sur le site de la Dépêche

Occitania ! Occitania ! article de Gérard Veyriès

croix_occitaneDans notre précédent ouvrage (La Terre d’oc), nous avons vu la propagation au XIIe siècle, de la « secte Albigeoise ». Ces événements seront suivis au XIIIe siècle, par le drame final qui est « programmé » par des forces extérieures au pays d’oc, puisqu’elles finirent par intervenir sous prétexte qu’une partie de sa population est « infestée » par l’hérésie albigeoise !

Et pour définir les territoires où se parle la langue d’oc, l’administration royale française à créé à partir de 1290 le mot « Occitanie » patria linguae accitaniae afin de nommer les comtés du sud qu’elle perçoit comme différents. Puis plus tard le mot « Languedoc » sera employé.

Et si les « Katharos » (les purs) ont été persécutés, anéantis par les croisés du Nord et par les représentants (légats) de l’Église romaine, ils n’ont pas pour autant disparu de la mémoire des hommes ! Puisque les chansons des troubadours nous le rappellent, notamment La Canso de Guillaume de Tudèle.

Nous avons cru comprendre que la croisade « Albigeoise » n’a été pour quelques contemporains qu’un « accessoire » de l’histoire de France, jusqu’au moment où Louis VIII parut sur la « scène » de ce drame en 1226 ! Et pour d’autres, c’est une vision sans intérêt, sinon qu’une simple « banalité », ou encore, que : « Sur le plan culturel, le Midi de la France était loin de l’emporter sur le Nord ». Enfin : « La papauté, lorsqu’elle terrassa les cathares, par exemple, sa victoire fut celle du bon sens et de la raison ». Quant à certains philosophes, ils n’ont pas manqué de voir dans la croisade une manifestation de cette « intolérance » qu’ils pourchassent à travers l’histoire ! Et plus généralement, pour l’histoire de France, l’histoire Occitane, n’est qu’un « cadavre Albigeois » !

Néanmoins, lorsque les partisans du parti de l’Ordre chrétien et valeureux adversaires de la subversion hérétique cherchent à minimiser les atrocités des croisades méridionales, ils se justifient en mentionnant que : « La cause sainte n’est pas celle de la foi, mais celle de la nation ». On retrouve cette démarche chez Michelet, qui pour consolider les acquis de la Révolution, et entretenir le mythe fondateur d’unité, jette aux poubelles de l’histoire, les divergences venues des peuples méridionaux ; car elles risquaient de dissoner dans le concept trop bien organisé des fiertés nationales. (suite…)

« Histoire d’une bastide : Lisle sur Tarn » Gérard Veyriès

Gérard Veyriès
Gérard Veyriès

Voici le premier livre de l’histoire de la bastide de Lisle-sur-Tarn ; cet ouvrage nous permet de découvrir une partie des événements vécus dans cette commune.

L’auteur débute par la période Préhistorique entre le Tarn et le Tescou ; il poursuit, avec les tous premiers peuplements du pays Albigeois ; ce qui nous fait connaître un début de l’histoire de Montaigut en Albigeois. Ancien castrum, Montaigut devient par la suite un habitat de hauteur, sous la protection de son château fortifié et de ses vaillants chevaliers.

L’époque du Moyen Âge est relatée ; ainsi qu’une partie de la croisade menée contre les Albigeois qui, par le traité de Paris en 1229, mettra fin à ce conflit, et entrainera le démantèlement du château de Montaigut, comme bien tant d’autres en Terre méridionale.

Dans la période de 1230 à 1248, il est vraisemblable qu’une bastide « raimondine » a vu le jour, puisque c’est le comte de Toulouse Raimond VII, qui en est son fondateur. Ainsi, les habitants de Montaigut quittèrent leur site primitif et allèrent s’installer dans la plaine pour peupler « La Yla », cette nouvelle bastide / ville nouvelle portuaire. Cette voie fluviale ainsi que les nouvelles routes praticables, assurèrent un développement économique de son commerce et de son artisanat. À ce développement, s’ajoutèrent les crises politiques, sociales et ecclésiastiques.

Du nom primitif donné à une langue de terre « La Yla », cette appellation change de nom vers le XIVe siècle et devient Isla, Illa, puis plus tard l’Isle d’Albi. Et à la Révolution de 1789, lors de la création des départements, le nom retenu est Lisle du Tarn. Puis à la fin du XIXe siècle par un arrêté préfectoral, Lisle-sur-Tarn.

Dans cette monographie, l’auteur développe l’ensemble des forts moments historiques que connait chaque localité.

Ouvrage de 325 pages (format 16,5 x 24 cm), au prix public de 15 €, année de sortie 1998. Imprimé par la mairie de Lisle-sur-Tarn (Maire Jean Béteille). Rajouter les frais de port éventuels.

Distribution unique :

Musée Raymond Lafage
Rue Victor Maziès
81310 Lisle-sur-Tarn.

Tél. : 05-63-40-45-45

Courriel : musee.lislesurtarn@wanadoo.fr